Ouagadougou
La Brigade Laabal, connue pour son engagement dans la moralisation de la vie publique et la régulation sociale, a lancé une série d’opérations coup de poing contre les trafiquants et consommateurs de drogue à Ouagadougou.
Ces interventions ciblées se sont concentrées sur des zones sensibles : la gare de l’Est, le marché Sankariaré et le quartier Patte d’Oie, trois points réputés pour être des foyers actifs du trafic de stupéfiants.
Un renseignement citoyen à l’origine de l’opération
Tout est parti d’un signalement anonyme transmis par un citoyen à la Brigade Laabal, évoquant un cas suspect de vente de stupéfiants à la gare de l’Est.
Une équipe d’intervention s’est immédiatement rendue sur les lieux pour vérifier les faits.
Sur place, les agents ont trouvé un vendeur de cigarettes dont le stand dissimulait, dans un mur voisin, plusieurs sachets de substances prohibées soigneusement emballées.
L’individu, qui nie toute implication, a été interpellé pour vérification. Les enquêteurs cherchent désormais à déterminer s’il s’agit d’un complice, d’un intermédiaire ou simplement d’une personne complaisante vis-à-vis d’un trafic dont il profitait indirectement.
Des zones à haut risque dans la capitale
La gare de l’Est, Sankariaré et Patte d’Oie sont depuis plusieurs années identifiées comme des zones rouges en matière de trafic et de consommation de drogue. Ces lieux attirent des jeunes désœuvrés, des trafiquants et des consommateurs réguliers, souvent livrés à eux-mêmes.
Selon la Brigade Laabal, ces espaces représentent une véritable menace pour la sécurité publique, la consommation de stupéfiants y est souvent liée à des actes de vol, d’agression ou d’insécurité nocturne.
« Nous ne pouvons plus tolérer que ces quartiers deviennent des zones de non-droit. La jeunesse burkinabè mérite un environnement sain, loin des drogues et de la criminalité », a déclaré un responsable de la Brigade Laabal.
Un engagement civique et collectif
Pour la Brigade Laabal, la lutte contre la drogue dépasse le cadre répressif. Elle s’inscrit dans une mission civique de refondation nationale, axée sur la prévention, la sensibilisation et la dénonciation citoyenne.
« La victoire contre la drogue dépend de chacun de nous. Il faut rompre le silence, refuser la complaisance et dénoncer les trafics », a ajouté le même responsable.
Les autorités appellent la population à collaborer activement en signalant tout comportement suspect aux forces de l’ordre. Le silence face à la drogue est considéré comme une forme de complicité passive.
Les conséquences sociales de la drogue
Le fléau de la drogue a des répercussions dévastatrices sur la société burkinabè.
Sur le plan familial, elle détruit les liens et plonge les parents dans la détresse.
Sur le plan sanitaire, elle favorise la toxicomanie, les troubles mentaux et la propagation de maladies infectieuses.
Sur le plan économique, elle prive la nation d’une jeunesse productive, fragilise le tissu social et augmente le coût de la criminalité.
Prévenir plutôt que guérir : les solutions proposées
La Brigade Laabal encourage les autorités locales, les leaders communautaires et les familles à unir leurs efforts autour de la prévention antidrogue:
Sensibiliser les jeunes dès le collège sur les dangers de la drogue.
Renforcer la présence policière dans les zones à risque.
Créer des centres de désintoxication et de réinsertion sociale.
Promouvoir l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes pour réduire la vulnérabilité
Protéger la jeunesse
Une lutte qui concerne toute la nation
La lutte contre la drogue à Ouagadougou n’est pas uniquement celle de la Brigade Laabal, mais celle de tous les Burkinabè. La jeunesse, pilier de l’avenir national, doit être protégée contre un fléau qui détruit des vies et fragilise la cohésion sociale.
« Ensemble, disons non à la drogue, oui à la vie, et oui à l’avenir de notre nation. »
