Les talents féminins du cinéma burkinabè brillent une fois de plus au-delà des frontières. À l’occasion du Festival International de Djarfogo, organisé au Cap-Vert, les trois films présentés par les jeunes réalisatrices de la première promotion du programme “Les Elles du Cinéma” ont remporté chacun un prix, réalisant un remarquable triplé historique.
Hana Halia Traoré récompensée du Prix Safi Faye
Avec son film « MIA », la jeune réalisatrice burkinabè Hana Halia Traoré s’est distinguée en décrochant le Prix Safi Faye, un hommage à l’une des pionnières du cinéma africain. Une récompense qui met en lumière la sensibilité et la profondeur de son œuvre.
Délia Yasmine Ido reçoit le Prix Thomas Sankara
Le film « Sous le voile de nos silences » de Délia Yasmine Ido a été distingué par le prestigieux Prix Thomas Sankara, récompensant les œuvres engagées et porteuses de messages sociaux forts. Son film, salué pour sa narration et son courage artistique, a marqué le jury.
Anaïs Irma Keré décroche le Prix Ouest-Africain Continental
Quant à Anaïs Irma Keré, elle s’est illustrée par son film « L’Audition », couronné du Prix West Africain Continental, une récompense qui honore les productions mettant en avant l’excellence cinématographique régionale.
Un triomphe pour la première promotion de “Les Elles du Cinéma”
Le succès de ces trois réalisatrices témoigne de la montée en puissance de la nouvelle génération féminine du cinéma au Burkina Faso. Il représente également une victoire pour le programme “Les Elles du Cinéma”, qui œuvre à former, accompagner et valoriser les femmes dans les métiers du septième art.
Une fierté nationale et un signal fort pour les créatrices africaines
Ces distinctions internationales renforcent la place du Burkina Faso comme l’un des bastions phares du cinéma africain. Elles encouragent également davantage de jeunes femmes à faire entendre leurs voix, raconter leurs histoires et occuper pleinement leur place dans le paysage cinématographique africain.
Pour la petite histoire, ces trois jeunes réalisatrices ont été sélectionnées, coachées et mentorées par l’Amazone du cinéma africain, Apolline Traoré, figure emblématique du septième art et lauréate de nombreux trophées continentaux et internationaux. Son accompagnement a joué un rôle déterminant dans l’essor de ces talents féminins qui portent aujourd’hui haut les couleurs du cinéma burkinabè.















