Lors du Conseil des ministres tenu le jeudi 20 novembre 2025, plusieurs décisions majeures ont été prises pour renforcer la gouvernance économique et améliorer l’efficacité des instruments financiers de l’État. Pour le compte du Ministère de l’Économie et des Finances, quatre décrets ont été adoptés, consacrant la réorganisation et la fusion de divers fonds publics en quatre grands fonds stratégiques.
Selon le Ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, cette restructuration vise à accompagner le développement industriel du Burkina Faso, à stimuler le secteur privé, et à offrir une meilleure lisibilité des mécanismes nationaux de financement. L’objectif est également de rendre ces fonds plus performants et mieux adaptés aux besoins prioritaires du pays.
Les nouveaux fonds mis en place sont :
- Le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), baptisé « Tôogo » en langue Mooré, signifiant « Puissance ». Il sera dédié au financement des projets structurants et au soutien à la croissance économique.
- Le Fonds d’Assistance sociale et de Solidarité nationale (FASSN), appelé « Seenimin » en langue Bwamu, qui signifie « Entraide ». Il renforcera l’action sociale et les dispositifs de solidarité nationale.
- Le Fonds de soutien au Sport et à la Presse privée (FASPP), désigné « Wassa Bondo » en Dioula, signifiant « Le grenier du succès ». Ce fonds soutiendra le développement du sport et l’accompagnement des médias privés.
- Le Fonds de soutien à l’Éducation et à la Recherche (FOSER), dénommé « Bângr baoobo » en Mooré, qui signifie « Recherche du savoir ». Il accompagnera les initiatives éducatives, scientifiques et innovantes.
Dr Nacanabo a tenu à rassurer l’ensemble des travailleurs concernés par ces restructurations :
« Quand on parle de fusion, il y a nécessairement la carrière des agents qui se pose. Tous les emplois seront préservés », a-t-il affirmé, soulignant que cette réforme n’entraînera aucune suppression de postes.
Avec cette réorganisation ambitieuse, le gouvernement burkinabè entend renforcer l’impact des politiques publiques, moderniser les outils financiers de l’État et offrir un cadre plus cohérent pour le financement du développement national.














