Journée internationale de l’enfant : « Vous avez des droits mais également des devoirs », rappelle le premier ministre

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Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo avec les enfants

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de l’enfant, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, a échangé avec près de deux cents enfants au Musée national à Ouagadougou, le vendredi 21 novembre 2025. Placée sous le thème « Ma Journée, Mes Droits », cette rencontre a permis aux enfants de tenir un dialogue direct avec le Chef du Gouvernement et d’aborder des préoccupations liées à leur bien-être : éducation, santé, hygiène, nutrition, inclusion scolaire et conditions de vie en milieu éducatif.

La rencontre du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo

Dans une ambiance conviviale, les enfants issus de plusieurs établissements de la capitale ont présenté au Premier ministre un plaidoyer portant sur leur bien-être et leurs conditions d’apprentissage. L’un des sujets majeurs abordés concernait la santé.
« La santé est un droit pour vous, et un devoir pour l’État et le Gouvernement », a déclaré le Chef du Gouvernement. Il a rappelé, à cet égard, les initiatives engagées, notamment le programme 1000 × 5, qui prévoit le recrutement et la formation de 1 000 médecins et spécialistes par an pendant cinq ans, parmi lesquels un nombre important de pédiatres dédiés à la santé des enfants.

Le plaidoyer des enfants au premier ministre

Le Premier ministre a également insisté sur l’importance de la prévention et de l’hygiène en milieu scolaire :
« À l’école, il faut vous laver les mains avant de manger. Quand vous sortez des toilettes, il faut systématiquement vous laver les mains. Votre devoir, c’est d’être propres et de respecter les règles d’hygiène. »

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a aussi interpellé les enfants sur leurs devoirs

Les enfants se sont également préoccupés de la question de l’hygiène et ont plaidé pour un meilleur accès à l’eau dans les écoles afin de disposer de toilettes propres. Le Premier ministre a rassuré :
« Toutes les nouvelles infrastructures scolaires intégreront systématiquement un forage, et pour les écoles déjà existantes, une politique progressive permettra de les équiper et de réhabiliter les forages défectueux. »

Les représentants des enfants

Selon lui, ces mesures permettront non seulement d’améliorer l’hygiène scolaire, mais aussi de faciliter le développement des jardins pédagogiques.

Interpellé sur la nutrition en milieu scolaire, le Chef du Gouvernement a indiqué que 18 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour approvisionner les structures éducatives en vivres.
« Pour cette année, environ 25 000 tonnes de produits alimentaires ont été distribuées dans les écoles », a-t-il rappelé.
Il a également souligné l’importance des jardins scolaires, qui permettent aux élèves de participer à la production de denrées alimentaires tout en constituant un outil pédagogique renforçant l’autonomie des établissements.Ces initiatives complètent la mise en place progressive des cantines endogènes, favorisant l’utilisation des produits locaux, le soutien à l’économie communautaire et la régularité des repas.
« Tout cela montre que la question des cantines est au cœur des priorités du Gouvernement », a assuré le Premier ministre.

Ministres de la communication de la culture des arts et du tourisme (MCCAT),  Pingdwendé Gilbert Ouédraogo et la ministre de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire Lme Kabré/ Kaboré  accompagné des collaborateurs du premier ministre

L’inclusion scolaire, notamment celle des enfants vivant avec un handicap, a également animé les échanges. Le Premier ministre a affirmé :
« Tous les enfants ont les mêmes droits. La politique de l’inclusion consiste à tenir compte du handicap de certains enfants afin de leur permettre d’avoir accès au savoir au même titre que tous les autres. »
Cela nécessite, a-t-il rappelé, des infrastructures adaptées — rampes, barres d’appui — ainsi que la formation des enseignants à l’éducation inclusive.

En conclusion de cet échange inédit, le Premier ministre a réaffirmé que l’ensemble des actions engagées vise à préparer l’avenir des enfants du Burkina Faso :
« L’État investit dans tous les secteurs pour améliorer vos conditions de vie : sécurité, alimentation, éducation, santé. Mais vous, les enfants, avez aussi des devoirs : aimez votre pays, respectez ses symboles, vos parents et vos enseignants. »

Le porte voix des enfants

Cette rencontre traduit la volonté du Gouvernement burkinabè et de ses partenaires techniques et financiers, notamment l’UNICEF, d’écouter la voix des enfants, de garantir leurs droits et de leur offrir les meilleures conditions possibles pour s’épanouir et participer activement à la construction de la Nation.

Photo de famille

DCRP/Primature

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