
La semaine écoulée a été marquée par deux événements majeurs au Burkina Faso : la reconnaissance du Président du Faso par les femmes entrepreneures réunies au FIED 2025, et l’acquittement de deux anciennes ministres dans l’affaire qui avait secoué l’Action sociale. Entre célébration, justice et leadership, les femmes ont été au cœur de l’actualité nationale.

Ouagadougou a vécu une semaine(25 au 30 novembre 2025), profondément symbolique pour la promotion du leadership féminin et la place des femmes dans la transformation du Burkina Faso. Entre l’effervescence du FIED 2025 et un tournant judiciaire très attendu, les femmes entrepreneures, actrices du développement, leaders et anciennes responsables publiques, ont occupé la scène nationale.

Au FIED 2025, les femmes entrepreneures saluent le leadership du Président du Faso
La 14ᵉ édition du Forum International des Femmes Entreprenantes et Dynamiques (FIED 2025) a mobilisé des milliers de participantes venues de toute l’Afrique et de la diaspora. Placé sous le thème « Le rôle de la femme dans l’industrialisation et la valorisation des produits locaux », l’événement a une fois de plus confirmé son statut de rendez-vous incontournable du leadership féminin.

Lors d’une audience spéciale accordée aux participantes, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu un hommage appuyé de la part des femmes entrepreneures, qui ont salué son ouverture, son engagement en faveur de l’autonomisation des femmes et son appel clair à leur participation active dans l’unité africaine.

Les différentes délégations féminines ont également souligné les efforts entrepris pour renforcer la place de la femme dans les secteurs économiques stratégiques, notamment à travers la transformation des produits locaux, l’innovation, la finance inclusive et l’entrepreneuriat rural.
Pour de nombreuses participantes, cette reconnaissance illustre un changement profond : la participation de la femme n’est plus considérée comme un soutien, mais comme un moteur essentiel du développement national.
Acquittement de deux anciennes ministres : un signal fort pour la justice et l’intégrité des femmes
Au même moment, un autre fait marquant a retenu l’attention du pays. Deux anciennes ministres de l’Action sociale, Mme Hélène Marie Laurence Marchal/Ilboudo et Mme Nady Somé/Diallo, ont été officiellement acquittées dans l’affaire qui avait visé leur département.

Après plusieurs mois de procédure, le tribunal a conclu à un non-lieu, aucune preuve n’ayant établi leur implication dans les malversations présumées. Cette décision a été accueillie comme un soulagement, mais aussi comme une réhabilitation pour deux femmes ayant occupé des postes stratégiques au service du pays.
Notons que Laurence Marie Hélène Ilboudo/ Marchal a été ministre de la Femme de la Famille de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire de 2018 à 2021. Nandy Somé/Diallo, a été ministre en charge de l’Action humanitaire de la Solidarité nationale de 2022 à 2024.
Pour de nombreux observateurs, cet acquittement envoie un message clair : la justice demeure un pilier essentiel pour garantir la dignité, l’intégrité et la crédibilité des femmes engagées en politique et dans la gouvernance publique.
Une semaine qui renforce la place de la femme dans l’espace public burkinabè
Entre le dynamisme du FIED 2025 et la décision judiciaire favorable aux deux anciennes ministres, cette semaine aura été emblématique d’un fait majeur :
les femmes sont plus que jamais au centre des enjeux sociaux, économiques et politiques du Burkina Faso.
- Elles entreprennent.
- Elles innovent.
- Elles inspirent.
- Elles prennent des responsabilités.
- Et lorsqu’elles sont injustement accusées, elles retrouvent justice.
Pour les organisations féminines, les entrepreneurs et les médias engagés comme FasoAmazone.net, c’est une victoire symbolique et stratégique : celle d’un pays qui avance avec ses femmes, et grâce à elles.
Horossi














