
Le Burkina Faso a lancé, ce jeudi 04 décembre 2025 à Ouagadougou, un atelier stratégique destiné à évaluer ses besoins technologiques. Organisé par le Ministère de l’Économie et des Finances avec l’appui de la Banque de Technologie des Nations Unies, cet événement réunit experts nationaux et internationaux pour définir les technologies clés capables d’accélérer le développement du pays.

Présidée par le Directeur Général de l’Économie et de la Planification, le Dr Larba Issa Kobyagda, la cérémonie d’ouverture a placé la science et la technologie au cœur du débat sur la croissance économique. « La technologie, comme vous le savez, est un accélérateur. Par conséquent, vous avez tous les secteurs par lesquels on peut utiliser cette technologie pour améliorer la productivité », a-t-il déclaré.
L’initiative poursuit trois ambitions principales:
1. Faire un état des lieux : Recenser les secteurs qui disposent déjà d’une base technologique solide au niveau national.
2. Adapter les solutions existantes : Identifier des technologies éprouvées ailleurs dans le monde qui pourraient être transférées, adaptées et déployées localement pour répondre à des défis spécifiques.
3. Innover dans les secteurs prioritaires : Stimuler l’amélioration et l’innovation technologique dans des domaines clés pour le développement et le bien-être des populations.

Le Dr Kobyagda a particulièrement insisté sur l’urgence de mobiliser la technologie dans des secteurs vitaux tels que l’agriculture, la santé et l’éducation. Il a lancé un appel aux participants : « Il appartient aux experts de regarder dans le système Burkina, qu’est-ce qui apparaît comme technologie utile et mobilisable à court terme. Mais aussi d’examiner des technologies produites ailleurs pour lesquelles nous pouvons les transformer pour apporter des solutions structurantes aux défis de développement. »

Cet atelier qui est co-organisé avec la Banque de Technologie des Nations Unies vise à garantir que les pistes de développement technologique explorées respectent les normes internationales tout en étant parfaitement adaptées au contexte burkinabè.
Cet atelier sert ainsi de plateforme pour un dialogue fructueux entre consultants internationaux et experts locaux, garantissant une approche à la fois globale et ancrée dans les réalités du terrain.

Les organisateurs et les parties prenantes espèrent des recommandations concrètes et opérationnelles qui serviront de feuille de route pour l’élaboration de politiques publiques innovantes. L’objectif ultime est de doter le Burkina Faso d’une stratégie technologique robuste, capable de booster durablement sa productivité et sa compétitivité économique.
Pascal K.














