
Un fait s’impose désormais aux autorités, les femmes sont devenues les nouvelles cibles des réseaux de trafic de drogue.
Une tendance alarmante, qui s’est confirmée avec l’interpellation d’Aissata Fofana à Conakry.
Pourquoi les réseaux s’intéressent-ils aux femmes ?
Les trafiquants l’ont compris, Les femmes paraissent le plus souvent moins suspectes, moins dangereuses, plus “innocentes”.
Cette image est justement exploitée.
Et c’est là que réside le drame. La femme, symbole de douceur, d’affection et de maternité, devient un outil logistique d’un commerce mortel.
Manipulations et fausses promesses
Les réseaux utilisent la psychologie :
- “Tu dois nourrir ton enfant.”
- “Tu n’auras qu’à avaler quelques capsules.”
- “Si tu refuses, tu nous dois de l’argent.”
Entre menace, pauvreté et pression, les femmes tombent dans le piège.
Une réalité brutale : c’est la jeunesse qui paie le prix
Chaque gramme transporté finit dans les mains de jeunes :
ceux qui consomment pour “tester”,
ceux qui deviennent dépendants,
ceux qui s’effondrent dans la rue,
ceux qui n’en sortent jamais.
La femme qui transporte la drogue ne détruit pas seulement sa propre vie,
mais aussi la vie des enfants d’autres mères.
Un devoir moral et social
En Afrique, la femme est le pilier.
Elle éduque, elle protège, elle console, elle transmet.
Comment accepter qu’elle devienne, malgré elle, un maillon des réseaux qui détruisent les sociétés ?
La sensibilisation est désormais une nécessité urgente.
Une femme informée ne tombe pas dans ces pièges.










