
L’arrestation récente d’Aissata Fofana à l’aéroport de Conakry, transportant près de 1,2 kg de cocaïne dissimulée dans son corps, a relancé un débat essentiel : pourquoi de plus en plus de femmes se retrouvent-elles mêlées au trafic de drogue ? Cette affaire n’est ni isolée, ni anodine. Elle révèle un phénomène inquiétant : les réseaux criminels ciblent désormais les femmes, les exploitent, les manipulent, et les jettent ensuite comme de simples marchandises.
Pauvreté, pression sociale et vulnérabilité : un piège bien huilé
Dans nos sociétés africaines, beaucoup de jeunes femmes vivent dans la précarité.
Les trafiquants le savent et leur promettent argent facile, voyages rapides, petits services “sans risque”.
La vérité est tout autre :
➡ elles deviennent les premières sacrifiées
➡ elles assument seules la prison
➡ elles exposent leur vie à un danger mortel
➡ elles détruisent souvent, sans le vouloir, la vie des enfants d’autres mères
Le rôle sacré de la femme, gardienne de la vie
Les femmes portent la vie. Elles donnent naissance, nourrissent, protègent, consolent.
Comment accepter qu’elles deviennent, parfois sans en mesurer les conséquences, instruments de mort, transportant des produits qui tuent les jeunes, détruisent des familles, ruinent des avenirs ?
Ignorance des dangers : une grande partie du problème
Beaucoup ne savent pas: que le transport interne de drogue peut tuer instantanément
– que chaque capsule vendue dévaste une famille
– que les consommateurs sont souvent des adolescents perdus
– que les femmes deviennent des outils des cartels, jamais des partenaires
Protéger les femmes, c’est protéger la société
Sensibiliser, informer, prévenir : voilà la véritable lutte.
Car une société ne peut avancer si ses mères, ses sœurs, ses filles sont utilisées par les réseaux criminels.
Une femme emprisonnée, blessée ou brisée affecte toute une communauté.









