Paix, Business et Leadership : le Centre International d’Irénagie (CII) forme sa première cohorte pour prévenir les conflits dans le monde des affaires

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Les participants-es

(Ouagadougou, 18 décembre 2025)

C’est une première qui marque une étape symbolique pour la gouvernance entrepreneuriale au Burkina Faso. Le Centre International d’Irénagie (CII) a officiellement lancé, ce jeudi 18 décembre 2025, sa toute première session de formation dédiée à la prévention, la gestion et le règlement pacifique des conflits dans le monde des affaires.

Le Présidium avec le Présidant la cérémonie, le premier président de la Cour d’appel de Ouagadougou, M. Adama Nana

La cérémonie d’ouverture, tenue au sein du centre situé au quartier Patte d’Oie, dans l’arrondissement 12, a rassemblé un public varié : autorités administratives, coutumières et communales, experts nationaux et internationaux, opérateurs économiques, ainsi que les premiers “pensionnaires” du centre.

Au-delà de son positionnement académique, le Centre International d’Irénagie (CII) se veut une plateforme stratégique dédiée à la construction de la paix utile, cette paix qui influence directement les performances économiques et la cohésion communautaire.
Centre d’envergure internationale, il réunit experts nationaux et internationaux et se donne pour mission de renforcer les compétences des jeunes femmes et hommes, afin qu’ils contribuent non seulement aux efforts de paix, mais aussi à la consolidation de la cohésion sociale au sein des communautés.

Le président du Conseil d’administration, le Dr Rasmané Daniel Sawadogo,

La philosophie du CII repose sur une conviction simple : pas de développement durable sans stabilité relationnelle.
Sa vocation première est donc de réduire les incidents dans les milieux professionnels, prévenir les tensions, promouvoir une communication non violente et inscrire la culture de paix au cœur des pratiques entrepreneuriales.

Les participants-es

Pour cette première session, programmée du 18 au 20 décembre, le centre a misé sur la qualité plutôt que la quantité en limitant volontairement le nombre de participants à vingt-cinq.
Les profils sélectionnés sont issus de secteurs névralgiques, banque, assurances, hydrocarbures, administration publique — pour garantir un apprentissage pragmatique, opérationnel et immédiatement exploitable par les organisations.

Au nom du comité d’organisation, Wahir Justin Somé a souligné le rôle structurant du CII dans l’anticipation des litiges :

Wahir Justin Somé président du comité d’organisation

« Tout ce qui est gestion, prévention et règlement de conflits est fondamental pour nous. Et nous brassons tout type de conflit, que ce soit familial, communautaire ou économique. C’est la colonne vertébrale du CII. »

Un message renforcé par le président du Conseil d’administration, le Dr Rasmané Daniel Sawadogo, qui alerte sur l’impact économique des différends mal traités :

le président du Conseil d’administration, le Dr Rasmané Daniel Sawadogo,

« Mal gérés, les conflits peuvent fragiliser l’entreprise, dégrader la performance, altérer la réputation et parfois compromettre totalement l’atteinte des objectifs. »

Selon lui, l’un des leviers du centre est d’anticiper et de résoudre tous les conflits susceptibles de fracturer le tissu social et de mettre en péril le vivre-ensemble.

Présidant la cérémonie, le premier président de la Cour d’appel de Ouagadougou, M. Adama Nana, a salué une vision qu’il qualifie de novatrice et indispensable :

Les participants-es

« Ce centre va contribuer au rayonnement du Burkina Faso, à l’avènement de la paix sociale, car il embrasse tous les aspects de la vie, des conflits familiaux jusqu’aux niveaux social, économique et des affaires. »

Photo de famille des participants-es

Il a formulé des vœux de réussite, avant d’inviter l’ensemble des acteurs économiques et institutionnels à s’approprier les formations du CII pour stabiliser leurs organisations, réduire le coût social des conflits et renforcer l’économie nationale.

En lançant cette première cohorte, le CII pose un jalon fort : faire de la paix un outil de management, transformer la médiation en compétence stratégique et ériger le dialogue en moteur de performance.
Dans un pays où chaque synergie compte, la paix devient un capital, et le CII, un investisseur essentiel.

Pascal K. 

FasoAmazone.net 

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