La toute 1re création musicale du jeune artiste-musicien Manka a été révélée au public, le jeudi 15 décembre 2016. Arrangée par Jean Yves Bayala, « la vérité », du nom de l’album, entend rencontrer l’assentiment des mélomanes.
« La go du Faso », « la paix en Afrique », « la vérité » ou encore « ma patrie », ce sont, entre autres, quelques titres de l’album « La vérité » du jeune artiste-musicien burkinabè Manka. Arrangé par Jean Yves Bayala, connu, à travers l’émission « Faso académie », l’album est un concentré de variétés musicales où le reggae, les tendances tradi-modernes et la musique urbaine se côtoient sous une influence de salsa, de rumba et de funk. Aussi, l’album a connu la participation de grand nom de la musique tel que Sana Bob, à travers le titre « la vérité ». Malgré son jeune âge, l’artiste est conscient des maux qui minent la société. Pour cela, il véhicule dans son album des messages portant sur des thèmes sociaux et d’éveil de conscience qui valorisent, entre autres, la femme tout en prêchant pour une patrie burkinabè plus forte et débarrassée de la corruption, de l’insouciance et du déshonneur.
Dès l’école primaire, Sidlarima Jamyl Mandela Kaboré croyait avoir un destin de pilote, à travers, la passion pour l’avion qui l’animait. Ce rêve va vite se dissiper pour laisser place à la musique, car étant le fils d’un grand mécène burkinabè et ayant grandi dans le tumultueux quartier de Somgandé, nid de la vague des grands rappeurs burkinabè. Inspiré par Sana Bob, X Maleya et bien d’autres, Manka écrit ses 1res chansons en 2015. Son tout premier album, dont la cérémonie de dédicace, a eu lieu, le jeudi 15 décembre 2016 comporte 6 titres savamment arrangés. Faut-il le signaler, en plus de la musique Manka est un élève en BEP dessin bâtiment au lycée technique Bethel. Au demeurant, Manka et son staff comptent parcourir tout le territoire national pour la promotion de l’album. A l’issue de la dédicace de l’album, l’artiste a communié avec le public sorti massivement, en chantant 3 chansons de son album.
Par Awa Ouédraogo