Le mercredi 25 janvier 2017 s’est tenu à Ouagadougou, la 1re réunion ordinaire de l’année 2017 du comité technique du Conseil national de sécurité alimentaire (CT-CNSA). C’est le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Moussa Maïga, président du CT-CNSA qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre.
Examen et adoption du compte rendu de la réunion ordinaire du CT-CNSA du 21 décembre 2016, présentation et examen du rapport provisoire de l’évaluation du plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables (PRSPV) de 2015, adoption des textes revues du CNSA, bilan de 2016 du CT-CNSA ainsi que les perspectives de l’année 2017, faire le point sur le stock de sécurité alimentaire. Ce sont, entre autres, les points inscrits à l’ordre du jour de cette 1re réunion statuaire de l’année 2017 du CT-CNSA. Les membres dudit comité ont réfléchi sur ces différents points dans la perspective d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population burkinabè. A en croire Moussa Maïga, secrétaire général du ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, par ailleurs président du CT-CNSA, cette rencontre statuaire permettra de coordonner les actions du CT-CNSA au niveau du Burkina. « Le CT-CNSA, c’est l’organe technique du Conseil national de sécurité alimentaire. C’est cet organe qui met en œuvre l’ensemble des recommandations qui sont prises lors de l’Assemblée générale du Conseil national de sécurité alimentaire, mais qui réfléchit aussi de façon pratique sur les aspects liés à la sécurité alimentaire », a-t-il souligné.
Du bilan des activités menées en 2016 par le comité, Moussa Maïga trouve qu’il est satisfaisant. « Nous avons tenu toutes nos sessions. Régulièrement, nous nous réunissons pour examiner la situation alimentaire du pays. Avant cela, il y a des équipes qui sont envoyées sur le terrain pour d’abord voir le niveau général des prix des denrées et aussi interroger les populations pour voir leur état nutritionnel en lien avec le plan de réponse aux personnes vulnérables qui est établi chaque année », a-t-il lancé. Nonobstant ce bilan jugé reluisant, quelques défis, selon lui, restent à relever. « Nous avons une production de campagne humide qui sera complétée par une campagne sèche pour permettre davantage d’assurer la sécurité alimentaire de nos populations », a-t-il confié. Aussi, a-t-il souligné qu’il s’agira également de « mettre à la disposition des producteurs l’ensemble des intrants agricoles pour leur permettre de mieux produire, mais aussi d’être à leurs côtés à travers un appui-conseil de qualité pour que l’ensemble des itinéraires techniques soit respecté afin de garantir un bon rendement à nos différents producteurs ». En définitive, Moussa Maïga dit souhaiter que les différents textes adoptés permettent d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des Burkinabè.
Par Awa Ouédraogo