Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB) a tenu, les 26 et 27 janvier 2017 à Ouagadougou, son 19e Conseil syndical autour du thème : « Le renforcement du SYNATEB pour la défense et l’approfondissement des acquis du monde de l’éducation. »
C’est à l’Atelier Théâtre Burkinabè (ATB) à Ouagadougou que le Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB) a tenu, les 26 et 27 janvier 2017 son 19e Conseil syndical. L’objectif général de ce 19e Conseil syndical était, selon François de Salle Yaméogo, secrétaire général dudit syndicat, « d’élever le niveau de conscience politique et syndicale des responsables de structures en vue du renforcement des capacités politiques et organisationnelles ». Ce Conseil a regroupé 124 participants venus des 45 provinces du Burkina composés des membres du Bureau national, des commissaires aux comptes, des délégués des sections et du Comité spécifique de l’ENS/UK et ENEP OUAHIGOUYA, des membres du comité d’organisation, des invités du Collectif Syndical CGTB, de la F-SYNTER, du SYNTAS et du SYNATIC. Durant ces 2 jours, les participants ont planché sur le thème : « Le renforcement du SYNATEB pour la défense et l’approfondissement des acquis du monde de l’éducation ». Egalement, Ce 19e Conseil a l’occasion pour les participants de déterminer l’état des lieux des forces et faiblesses du SYNATEB, de définir les stratégies de remédiation, d’actualiser la plateforme revendicative générale et de définir des stratégies de luttes autour d’une plateforme minimale.
A l’en croire François de Salle Yaméogo, secrétaire général du SYNATEB, ce pour quoi les Burkinabè ont battu le pavé les 30 et 31 octobre 2014 n’a pas encore trouvé satisfaction. C’est ce qui justifie, selon lui, les différents mouvements d’humeurs observés par plusieurs syndicats au cours de l’année 2016. « Si ces mouvements sont constatés çà et là malgré le slogan ‘‘plus rien ne sera comme avant’’, c’est parce que les problèmes qui avaient conduit à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 sont toujours d’actualité et se sont même aggravés. Ils ont pour noms, entre autres, l’insécurité grandissante, qui a conduit les populations des campagnes à s’organiser dans des structures d’autodéfense appelées «kogl-wéogo », la vie chère, la mauvaise gouvernance, l’impunité des crimes de sang et des crimes économiques, avec les tentatives d’étouffement des différents dossiers pendants et l’étalement au grand jour de la mafieuse gestion de la Transition », a-t-il lancé. Au demeurant, le SYNATEB dit avoir mis à jour sa plateforme minimale qui comporte 9 points. Ils entendent la transmettre au MENA pour son examen et sa satisfaction.
Par Awa Ouédraogo