Le plan très subtil de Dieu pour me rendre heureuse : Trahie, abandonnée, j’ai tenté le suicide et puis…

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Je suis une jeune ouest Africaine de 31 ans sonnés. Il y a 5 ans je vivais encore en Afrique de l’Ouest où je venais de sortir de la pire des situations qu’une femme puisse vivre, une déception si déchirante que seul le suicide était la chose la mieux à faire, du moins c’était ce que je croyais.
En effet,  je vivais avec mon fiancé Marc dont la famille m’avait déjà acceptée comme l’une des leurs. Tout allait très bien entre nous. Je venais de finir mes études et je cherchais ardemment du travail. Et je venais d’en trouver un quand je remarquai que j’étais enceinte. Je mis aussitôt mon fiancé au courant. Mais contre toute attente, il ne semblait pas du tout enthousiaste à l’idée d’être papa. Le fait même de savoir que c’est des jumeaux ne lui a pas fait changer d’attitude pour autant.
J’étais très bouleversée et ne sachant pas quoi faire, je me suis rabattue sur mes beaux parents et autres beaux frères et belles sœurs qui ne comprenaient ou semblaient ne pas comprendre l’attitude de mon homme, mais qui faisaient de leur mieux pour me soutenir. Depuis l’annonce de ma grossesse, mon fiancé ne reste plus à la maison et ne rentre que bien tard dans la nuit ; inutile de dire qu’il ne mange plus ma cuisine ; d’ailleurs, il ne me touchait plus.
Comme toute femme, j’ai cherché à savoir ce qu’il y avait en dessous de tout ça. Je pris son téléphone que je fouillai alors qu’il dormait après être rentré tard à la maison. Je découvris ainsi que mon fiancé sortait déjà avec une autre fille et pas des moindres, c’était la fille d’un richissime notable très connu. Je découvris aussi que les parents, frères et sœurs de mon fiancé étaient pour cette relation ; sans doute à cause de l’honorabilité et de la richesse de ma rivale.
Du jour au lendemain, j’étais devenue celle qu’il fallait éjecter et rien ne semblait les attendrir, pas même mes jumeaux, leurs jumeaux que j’ai dû supporter toute seule malgré la furieuse envie d’avortement. Je suis retournée chez mes parents. Ni lui, ni aucun membre de sa famille ne venaient me voir. Je priais comme une possédée. La bible est aujourd’hui et de loin le livre que j’ai le plus lu. J’en connais des passages, que dis-je, des pages entières par cœur.
J’ai finalement accouché des prématurés morts-nés ; j’avais souffert pour rien ; Ni mon fiancé, ni aucun membre de sa famille n’ont mis pied à l’hôpital pour me réconforter. Ma mère a pleuré toutes les larmes de son corps. Une semaine après cet accouchement horrible, j’appris que ma rivale venait aussi d’accoucher d’un garçon. Mon homme sans le moindre égard pour moi et ma souffrance publia les photos de son bonheur sur Facebook.
Pire, ma rivale m’appelait pour m’insulter et me dire que Dieu n’aime pas les bâtards et que c’est pourquoi Il a préféré me reprendre les jumeaux, elle me dit aussi que je ne suis pas digne d’avoir un gars aussi beau et élégant que Marc. Tous les jours, c’était des injures. Moi, je n’avais aucune force. Pour en finir avec cette insupportable souffrance, je décidai en désespoir de cause d’en finir aussi avec la vie en avalant toute une boite de médicaments.
C’est en faisant mes adieux à ma mère quelques secondes après qu’elle soit rentrée dans ma chambre qu’elle a su ce que je venais de faire. N’eut été sa promptitude, je ne serais pas là aujourd’hui à vous raconter mon vécu. C’est elle qui m’a donné la vie et c’est grâce à elle que je l’ai encore aujourd’hui. Merci maman, longue à toi.
En observation à l’hôpital où j’ai subi plusieurs lavages d’estomac, je fis la connaissance d’un homme, très beau, la trentaine, il était venu voir sa sœur victime d’une intoxication alimentaire qui était dans ma chambre sur le lit d’à côté. Après avoir su mon histoire, il était très sympathique et me remontait le moral avec ses parents autour de sa sœur. J’ai vraiment apprécié la compagnie de cette famille. C’est d’ailleurs le jeune homme sur insistance de son père qui nous déposa à la maison ma mère et moi quand les médecins nous ont libérées. J’étais très loin de savoir que j’allais vivre la plus extraordinaire des histoires d’amour.
Jean Yves (c’est son nom) venait me voir un jour sur deux et m’appelait tous les jours pour prendre de mes nouvelles. Il habitait avec sa famille l’une des zones résidentielles les plus huppées de la capitale du pays. Pour me changer les idées et me remonter le moral, il m’amenait au restau ou m’invitait dans les dîners ou déjeuners avec sa famille. Cela a duré un mois et demi, puis un jour, il vint me voir à la maison et me dire qu’il doit repartir aux états unis, qu’il était en vacances en Afrique. J’étais bouleversée et déçue. Il remarqua ma déception et ne trouva rien d’autre qu’un long baiser pour me calmer. C’était la première fois qu’il osait m’embrasser. Il est finalement parti deux jours après et nous sommes restés en contacts grâce à la technologie des messageries d’aujourd’hui.
L’année suivante, il était là, ses bagages étaient essentiellement des cadeaux pour moi, c’était l’amour fou, il prenait soin de moi comme personne auparavant à part bien sûr ma mère.
Jean Yves profita d’un diner, l’un des moments conviviaux dans sa famille pour annoncer à tout le monde que j’étais sa copine. Ses vacances n’ont duré qu’un mois, mais un mois plein de bonheur intense pour nous deux.
Un mois et une semaine après son départ, je découvris que j’étais enceinte. Je le lui dis et il devint fou de joie
« Et ce n’est pas tout » lui dis-je. « Comment ça, ce n’est pas tout ? Ne me dis pas que c’est des jumeaux » avait-il demandé. « Non mon amour, ce ne sont pas des jumeaux, c’est des triplés »
En effet mon gynécologue m’avait dit qu’il y avait trois nouveaux cœurs qui battaient en moi. Mon homme ne savait plus quoi dire ; l’émotion lui avait coupé la langue un bon moment avant qu’il ne me dise: « Bébé, tu es de loin la plus belle chose qui me soit arrivée »
Une semaine après, c’était la connaissance des parents suivie deux semaines plus tard de la dot, le mariage coutumier. Mon statut officiel de copine n’a duré que quelques semaines avant de se changer en fiancée.
Il m’avait demandé de faire mon passeport et à un peu plus de 3 mois de grossesse, je débarquai à New York où mon mari, avec un gout prononcé pour la mise en scène vint me chercher à l’aéroport avec une limousine remplie de fleurs avec chauffeur. C’est à New York que je découvre qu’il travaillait comme trader dans une filiale d’une grande banque d’affaires, c’est un métier prestigieux qui fait gagner très gros, mais stressant parce que ça peut aussi faire perdre gros. Mais depuis que j’ai débarqué avec nos triplés dans le ventre, c’est comme un vent de chance qui a commencé à soufflé sur sa vie, il est devenu celui qui trouve les bons placements et les actions qu’il achète pour le compte de sa banque prennent toujours de la valeur. Et cela est resté ainsi jusqu’à mon accouchement 2 garçons et une fille.
Mon mari rentre deux fois par semaine avec des fleurs pour moi. Il me comble d’amour et ne laisse jamais la monotonie s’installer entre nous. Je n’étais pas du tout habituée à autant de soin de la part d’un homme. Il m’a déjà fait dîner dans les meilleurs restaurants de cette ville. Nous avons une nounou qui m’aide pour le ménage pour que je me consacre à mes enfants.
Deux ans après je tombe enceinte des jumeaux un garçon et une fille que j’accouchai sans le moindre problème. En deux accouchements, j’ai fait 5 enfants. Nous vivons dans une belle et grande maison avec piscine protégée et tout le confort dont on peut rêver pour une grande maison. Je nage avec bonheur entre les biberons, les couches, les pleurs de mes fruits d’amour.
Mon mari me dit tout le temps que j’ai changé sa vie pour toujours, mais je crois que c’est réciproque. Il me dit que j’ai débarqué dans sa vie avec des ondes positives et beaucoup de chance et de grâces qui lui sont bénéfiques dans son travail.
Aujourd’hui, grâce aux bonus qu’il gagne en tant que trader, nous avons un patrimoine immobilier commun qu’il a mis au nom de nous deux et qui nous rapporte encore plus, nous vivons dans l’opulence ; des croisières, des voyages de prestige, des hôtels de luxe… Même dans mes rêves les plus fous,je n’ai jamais soupçonné une vie aussi riche. Grâce à notre rencontre, Mes parents vivent mieux dans leur maison refaite à neuf avec tout le confort ; mes sœurs font leurs études universitaires dans une des meilleures grandes écoles au Maroc.
Mon mari m’a dit, s’il rentrait au pays, c’était surtout pour trouver une femme « locale et naturelle » à épouser. Et je crois vraiment que c’est Dieu qui l’a mis sur mon chemin. Si Dieu ne m’avait pas arraché mes premiers jumeaux, je serais encore là avec eux dans une grande souffrance sans leur père qui serait en train de jouer les maris modèles avec ma rivale. Mais Dieu me les arrachés et m’a envoyée à l’hôpital rencontrer cet inconnu qui est devenu un merveilleux mari et un père formidable pour mes 5 enfants. Tout ce que Dieu fait est bon.
Jamais, je ne me suis préoccupée de me venger de ce que mon ex m’a fait. C’est Dieu lui-même en personne qui s’en est chargé. En fin d’année 2014, nous sommes rentrés fêter en famille et c’est en faisant les courses pour le festin du réveillon de Noel dans un supermarché que je rencontrai mon ex, sa « richissime héritière » de femme et leur petit garçon qui devrait avoir le même âge que mes jumeaux que Dieu avait repris. J’étais avec mon mari et nos 5 enfants, les deux derniers en poussette.
Mon ex a d’abord fait semblant de ne pas me reconnaître. Mais je me suis présentée à lui et à sa femme ; et je lui ai présenté mon mari et mes enfants. Ils ont vu que la désolation qu’ils avait laissée dans ma vie n’y était plus. Ils ont aussi vu que Dieu a fait le ménage dans ma vie et m’a couverte de grâces au-delà de ce que je pouvais avoir avec mon ex. J’étais très tentée de le remercier, parce que grâce à lui et à son comportement, j’ai pu trouver mieux.
Voyez-vous, seul celui qui n’a rien vu, rien vécu peut dire que Dieu n’existe pas. Moi, je vous le dis : J’ai vécu l’enfer, la trahison, l’abandon total de tous, j’ai été aux frontières de la mort. Mais Dieu m’a enlevé mes habits de deuil pour me revêtir des habits de fête et de joie, il a sucré ma vie et m’a redonné le sourire.
Oh Dieu, tu existes !!!
Chers amis, rien, absolument rien ne peut empêcher le plan de Dieu de s’accomplir dans votre vie quelque soit ce que les Hommes vous font vivre ; quelles que soient leur haine, leur méchanceté.
Sachez qu’aucune mauvaise situation ne peut durer indéfiniment dans votre vie. Gardez la foi et priez Dieu. Jamais, il ne vous abandonnera…
FasoAmazoneConfidence

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