Les 17 et 18 mars 2017 ont eu lieu à Ouagadougou les premières Journées de l’Entreprenariat Féminin (JEF). Pari gagné pour la promotrice Aïcha DABRE, Directrice Générale de l’Agence de communication Label Qualité. En attendant sans doute de voir la seconde édition avant d’inscrire définitivement cette manifestation à l’agenda évènementiel national, fasoamazone s’est approché de l’initiatrice pour avoir le bilan de cette première édition.
Madame Aïcha DABRE, quel bilan faites-vous de la tenue des premières journées de l’entreprenariat féminin ?
Permettez-moi d’abord de saluer vos lecteurs et vos lectrices. Avant de parler du bilan des premières Journées de l’Entreprenariat Féminin, je me dois également d’exprimer mes remerciements et toute ma reconnaissance à l’endroit de fasoamazone, qui n’a eu de cesse ni de conditions pour m’ouvrir ses colonnes, avant, pendant et après cet évènement inédit.
Pour en venir au bilan, je dois dire que je suis plutôt satisfaite. Avant coup, il n’est jamais évident de pouvoir relever ce type de défi. Je mentirais, si je dis que je n’ai pas eu quelques appréhensions, quant au bon déroulement des JEF. Jusqu’à l’ultime seconde, il a fallu aller à la chasse aux sponsors et aux donateurs ; peaufiner les moindres détails organisationnels ; assurer la communication in et hors médias pour la mobilisation autour de la manifestation. Bref, plein d’obstacles qu’il a fallu franchir pour arriver à ce que le public a vécu les 17 et 18 mars au SIAO.
Dieu merci, les choses se sont très bien déroulées dans l’ensemble. Nous avons dressé en tout 25 stands à l’intérieur du pavillon Arc-en-ciel, dont la moitié arrière de la salle a été aménagée pour abriter les conférences et autres communications. Nous avons pu exécuter à 100% le programme que nous avons arrêté. Pour l’anecdote, malgré quelques petits problèmes de dernière minute à l’embarquement (problème de visa), même notre consultant marocain a pu finalement être là pour présenter sa communication sur l’expérience marocaine de l’entreprenariat féminin.
C’est vrai, il est de coutume de dire qu’aucune œuvre humaine n’est jamais parfaite. Néanmoins, nous avons réellement toutes les raisons d’être satisfaite de la tenue de ces premières Journées de l’Entreprenariat Féminin. Le lieu pour moi de profiter de l’opportunité que vous m’offrez, pour dire merci à tous ceux et celles qui ont été à nos côtés pour cette aventure. Je pense à l’ensemble de mes collaborateurs et collaboratrices. Je pense à tous ceux et toutes celles qui ont cru en ce projet et qui l’ont soutenu : le Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille ; le Ministère de la Sécurité Intérieure ; la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina ; la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo ; Tonton Lancine DIAWARA, PCA d’Imperial Tobacco ; la Loterie Nationale Burkinabé ; la CNSS… Bref tous ceux et toutes celles qui, d’une manière ou d’une autre ont contribué au succès qu’ont connu ces journées. Le pari est gagné, mais le défi continue.
Quels sont vos satisfécits ? En tant que promotrice de ces journées, êtes-vous satisfaite du déroulement des activités ? Concernant les communications, les participantes ont été réceptives ?
Mes satisfécits sont nombreux. Le plus grand et le plus global comme je l’ai indiqué plus haut est d’avoir réussi le pari de l’organisation. Pour une première, je peux dire que nous nous en sommes plus que bien sortis. Mon second plus grand satisfécit a été l’accompagnement massif dont nous ont honorés les médias et la presse nationale. Cela a donné une éclatante visibilité communicationnelle à l’évènement et a permis d’en assurer le succès remporté. Je suis flattée également de l’oreille attentive dont les Journées de l’Entreprenariat Féminin ont pu bénéficier auprès de certains partenaires. La preuve que le sujet intéresse et que l’on peut s’attendre à être soutenu pour les prochaines éditions, si nous travaillons toujours à donner du contenu à cette manifestation. L’ensemble des activités se sont déroulées à notre plus entière satisfaction. En ce qui concerne les communications, je puis vous dire qu’elles ont été si captivantes que, jusqu’à l’heure où je vous parle, de nombreuses participantes continuent d’appeler pour en avoir les textes dans leurs boîtes mails. Grand merci en passant aux éminents consultants qui les ont prononcées.
Que peuvent attendre les femmes entrepreneures de Label Qualité ? Quelle sera la suite de vos activités en tant qu’Agence de communication et d’évènementiels ?
Au-delà et en marge des Journées de l’Entreprenariat Féminin, Label Qualité continue quotidiennement ses activités professionnelles en tant qu’Agence de Communication. Si dans le cadre de ces activités ordinaires il nous nous est fait appel par une entreprise féminine pour l’aider à booster ses affaires, nous en serons très enchantées. Spécifiquement, nous avons lancé lors de ces premières JEF une opération de collecte de données, en vue de l’élaboration d’un annuaire des femmes entrepreneures. Nous poursuivrons cette activité auprès d’elles, pour que ce projet voit concrètement le jour, d’ici à la prochaine édition.
Justement parlant de répertoire des femmes entrepreneures du Burkina Faso, comment cela va-t-il se réaliser concrètement et à quoi va-t-il servir réellement ?
Cela est concrètement en train d’être réalisé. Comme je l’ai dit, nous sommes présentement dans la phase de collecte des données. Celles-ci seront traitées par la suite et compilées afin de donner naissance à un répertoire des entreprises féminines, regroupées par secteurs d’activités et cataloguées de manière à ce que celles-ci soient plus visibles et mieux accessibles désormais en tant que telles. Nous pensons que cet annuaire sera un outil formidable et un simplificateur de process pour l’ensemble des partenaires à la promotion de l’entreprenariat féminin.
Ce répertoire viendra booster le rendement des femmes entrepreneures ?
A lui tout seul le répertoire ne va certainement pas « booster » le rendement des femmes entrepreneures. Mais c’est un outil ambitieux, qui a vocation à assurer davantage de visibilité et à donner plus de facilité d’accès aux entreprises féminines comme je l’ai indiqué. Par retombées indirectes, nul doute que les femmes entrepreneures sauront en bénéficier pour donner un coup de fouet à la rentabilité de leurs affaires.
Karene Ouédraogo