« Un conte est un miroir ou chacun peut découvrir sa propre image » Amadou Hampâté Ba. C’est à la recherche de cette image que le public du groupe théâtral le Roseau à répondu favorable à la nuit du conte spéciale femme ce mercredi 29 mars 2017 au Roseau.
« Cette activité conte spéciale femme est une nuit organisée en l’honneur de la femme. Nous avons jugé utile de faire honneur à la femme en ce mois de mars, mois qui appartient à la femme.. »
Il faut dire que c’est la femme qui à crée le conte et l’homme s’est lancé dans la danse.
Plus tard ce soir on s’est bien éclaté par le biais du conte avec de très beaux conseils donnés par les femmes. C’est la femme qui forme l’homme, ’homme vient de la femme, et la femme éduque l’enfant et l’enfant grandit pour atteindre l’âge adulte. Le conte est un outil de prédilection, d’éducation depuis le temps de nos ancêtres . Et il ne faut pas laisser tomber cela, c’est vraie qu’il est en perdition au profit du cinéma, de la television et des jeux vidéos, etc. Il faut bien réveiller le conte car c’est grâce au conte que l’Afrique s’affirme ….» definit le directeur de la Compagnie theatrale le Roseau , Monsieur Ngonndingamlemgoto Alram Nguebnann
Avec des thèmes comme la solidarité ,la paix ,l’amour et la bravoure, la bonté, la méchanceté, la nuit du conte spéciale femme, parrainée par la fondatrice du journal Faso amazone.net Madame Cécile Sirima , nous a fait voyagé dans l’univers des contes
En effet le monde entier vient de célébrer la 160eme Journée internationale de la femme ,le 08 Mars 2017 et le Burkina Faso sous le thème de « l’exclusion sociale injuste des femmes » et le thème du système des nations unies ONU femmes, « les femmes dans un monde de travail en mutation ». c’est dans cette initiative de Magnifier les talent des femmes que cette soirée a été organisée.
La marraine de la soirée madame Cecile Sirima, fondatrice du journal Faso amozone. net , salut honneur qui lui a été faite de parrainer cette activité. Elle encourage l’activité et exhorte à pérenniser l’initiative. Elle le relate en ces termes « je vous remercie de l’honneur qui ma été faite, de parrainer cette soirée dédiée à la femme.. J’ai accepté de parrainer cette première édition par ce que les femmes se battent au quotidien pour porter haut le flambeau de la culture Burkinabè. Vous savez que le conte est une valeur de nos sociétés africaines. Et le conte, est un véritable moyen de communication, d’éducation des populations. Par le biais du conte on arrive à sensibiliser, à faire passer des messages.. Ce sont entre autres les raisons qui m’ont poussée à venir soutenir ces braves braves femmes. afin que le message qu’elles veulent véhiculer puisse vraiment être entendu, et passer a travers le journal Faso amazone. net. Je suis très émerveillée par ce que j’ai vu ce soir . Il faut reconnaître que ces femmes sont pétries de talents ..»
Avec des talents comme ceux de Oliva Ouédraogo, Tata Bamouni, Maimouna Guira, Minata Diene, Muindila Tshibangu et Nafissatou Coulibaly le Burkina Faso peut se vanter d’avoir les plus grandes conteuses du monde entier. Monsieur le Directeur de la Ccompagnie théâtrale le Roseau monsieur Ngonndingamlemgoto Alram Nguebnan, ainsi que le gestionnaire administratif du Roseau Monsieur Edourd Zambelongo de par leurs multiples efforts contribuent à faire du conte une grande bibliothèque, et un tresor culturel dont le Burkina Faso dispose. Cependant pour tous ces conteurs et conteuses « Le monde n’est pas pour autant un conte de fée » Vu que les moyens financiers font souvent défaut pour que l’activité puisse comme souhaiter nourrir son homme.
«On dit ce n’est qu’un conte de fée. .On sourit de soi mais au fond on ne sourit guère,on sait bien que les contes de fée c’est la seule vérité de la vie »Antoine S. Exupery
« je profite par votre micro lancer un message à toutes les bonnes volontés de nous venir en aide pour que nous puissions continuer notre œuvre celle qui est de redonner une place tres importante au conte ici au Burkina Faso » a lançé Monsieur le gestionnaire administratif du Roseau, EDOURD Zambelongo, aux autorités du Burkina Faso.
Frederic TIANHOUN