A Ouagadougou, le payement des factures d’eau et d’électricité pose souvent des problèmes au niveau des guichets. A partir d’une certaine date, les 4, 5, 15, 16, 17 20, 30 du mois l’affluence est très forte. C’est justement en ces moments, que les clients disposent d’un peu de moyens pour faire face au payement de leurs différentes factures surtout celles de l’eau, d’électricité et autres.
Mais malheureusement à cause de l’insuffisance et du nombre des agences, et des guichets dans les différents secteurs, les populations souffrent énormément pour s’acquitter de leurs factures auprès de la nationale d’eau (ONEA) et d’électricité(SONABEL).
Il faudra donc revoir le système de payement. Parce que dès 06heures ou parfois à 05 heures du matin, les clients sont déjà positionnés, pour ne pas dire, ont déjà pris d’assaut les guichets de payement des factures dans certains quartiers comme à la ZAD(zone d’activités diverses), à Wayalghin ou à Bendogo. Certains en position débout, gardent leur place et d’autres, assis ont un avec un air pas tout à fait gai et cela est bien compréhensible. L’on peut facilement passer deux voire trois heures de temps pour s’acquitter de ce devoir. Pour les travailleurs et de surcroît les fonctionnaires qui doivent être à leur poste dès 07 heures, du matin, accusent énormément du retard et d’absence au niveau de leur service respectif pour cela.
A cela s’ajoute, surtout ces temps-ci, les coupures intempestives de courant, avec ses cortèges de manque de connexion. Le constat est qu’à Ouaga les guichets sont très insuffisants à cause justement de la démographie galopante et la forte densité dans les quartiers et secteurs. La demande et l’affluence sont très fortes au niveau des guichets pendant les heures de pointe.
On assiste en réalité à une seule agence pour plusieurs quartiers et moins de guichets de surcroît. C’est dur sinon très compliqué. Les employés sont souvent débordés. Si bien qu’on assisté des fois à des bagarres, des écarts de langage entre clients, ou même entre clients et employés, parce que les nerfs sont déjà tendus, l’aigreur monte, la fatigue est là, et les conditions difficiles dans lesquelles, on doit prendre le rang.
Face à cette situation, suggère aux autorités de l’ONEA et de la SONABEL, de revoir le système, sinon la politique de payement des factures. L’ouverture d’agence munies de guichets supplémentaires dans nombre de quartiers, le recrutements d’agents, la modernisation du système de paiement pourraient contribuer à soulager un tant soit peu les souffrances des populations.
Gregoire Yameogo