Le Hackathon d’innovation dans les médias initié par l’Organisation Internationale de la Francophonie (l’OIF) a refermé ses portes le 11/06/2017 à Ouagadougou. C’est le projet « SORTIR.BF » qui a séduit les membres du jury et obtient le chèque de 3000 euros et les félicitations du jury.
Débuté depuis le vendredi 09 Juin 2017 le Hackathon ou marathon de jeunes (18 à 35 ans) innovateurs et d’entrepreneurs dans les médias pour le développement de produits et services audiovisuels innovants dans le contexte des TIC dans les médias a vu son apothéose le dimanche 11 Juin 2017 au sein de L’IPERMIC à Ouaga.
La cérémonie de proclamation des résultats et de remise de prix s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet du Ministère du Développement de L’Economie Numérique et des Postes(MDENP) M. Abdoulaye Ouedraogo, représentant Mme la Ministre Adja Ouattara/Sanou et du représentant de L’OIF M. Emmanuel Adjovi, et de la Directrice de L’Institut Panafricain d’Etude et de Recherche sur les Médias, l’information et la Communication (L’IPERMIC) Mme. Célestine Traoré/Palé, des mentors internationaux et les membres du jury.
Ce marathon d’innovation a été initié par L’OIF, et a réuni durant ces 3 jours de travail acharné, 11 groupes de projets de création de meilleurs sites web dont les enjeux et les perspectives sont innovants dans le paysage médiatique africain, et la transformation structurelle de nos produits et valeurs, destiné aux journalistes, éditeurs, producteurs de contenus, développeurs web, business développeurs, entrepreneurs, graphistes et designers du Burkina Faso.
Au finish, c’est le projet de création de site web dénommé « SORTIR.BF » (ou le site de l’agenda et d’informations sur tous les évènementiels à Ouaga) qui a séduit le jury, et a été retenu. Il a reçu un chèque de 3000 euros, suivi de « trans média (2è) 2000 euros » (la voix du transport et compagnie de voyage au Burkina), et de « ToubuZone »(3è)1000 euros (le projet d’application des sites touristiques au Burkina).
Tour à tour les personnalités ont encouragé les finalistes perdants qui n’ont point démérités, car pour eux c’est la formation reçue qui est à saluer à sa juste valeur. » C’est ce qui a souligné le représentant de L’OIF M. Adjovi. Il a ajouté que le hackathon est une école d’apprentissage et de rigueur, qui exige de la qualité, une flexibilité, un esprit sportif, un moral d’acier, et d’un fair play. » l’Afrique doit vivre de son industrie numérique, et le Burkina de ses médias. Pour terminer il a exhorté les lauréats à persévérer dans le travail, à travailler toujours travailler, seul le travail paye.
Karen Ouedraogo
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