Tout d’un coup le ciel du parti s’est assombri, d’après ses militants le pilier sur lequel reposait le parti s’est écroulé. Hommes, femmes et jeunes pleurent le départ inattendu de son président.
« C’est un sentiment de grande tristesse, de désolation et de perte de repère qui règne au sein du parti » déclare Dicko/ Agaleoue Adoua Maria- Goreti, ambassadeur du Burkina auprès du Royaume de Danemark. Salifou Diallo soutient-elle était un homme de conviction, un homme engagé, un homme sociable et surtout un homme au grand cœur qui pouvait lire dans vos yeux si vous avez oui ou non besoin de soutien. Son absence ne sera pas sans effet pour le parti en particulier et pour le Burkina Faso en général. « Pour ceux qui pensent qu’après Salifou Diallo c’est la fin du MPP, ce sont des considérations qui ne peuvent pas tenir car nul n’est éternel sur cette terre et Salifou Diallo, le prévoyant au départ, l’a su raison pour laquelle il a eu à former des gens qui pourrons faire ce qu’il faisait comme travail afin que le parti soit toujours ce qu’il est » poursuit-elle
La jeunesse du MPP est sans aucun doute la plus touchée par cette disparition quand on sait qu’au sein du parti le Dr Salifou Diallo était perçu comme un mentor par cette jeunesse. «C’est un repère que nous jeunes avons perdu et ce que je regrette le plus c’est que nous n’avons pas su exploiter à fond la manière de faire de Salif, nous n’avons pas su exploiter à fond les stratégies de Salif et également le model de leadership de Salif, donc aujourd’hui c’est un grand regret pour nous mais nous estimons que le Dr a assez formé la jeunesse du MPP et que cette jeunesse-là mettra en œuvre cette formation reçue pour éviter que le Burkina Faso sombre dans une incertitude totale » confia Amed Tiendrebeogo l’un des plus jeunes membres du bureau politique national du MPP.
Pour Le 1er secrétaire général adjoint chargé de la jeunesse du parti en la personne de Sanou Adama, le Dr avait pour citation « la jeunesse est le fer de lance du parti ». « Quand le général de guerre disparaît la troupe quoi qu’on dise est moralement abattue » mais cela ne veut pas dire que la troupe est désorganisée. Sur lui-même ces conseils il aimait nous dire qu’il faut qu’on se prépare, qu’en leur absence il va falloir que la jeunesse prenne ses responsabilités car le parti a été créé pour la jeunesse et c’est justement à nous jeunes « de travailler à relever le défi ». C’est vrai qu’actuellement nous sommes un peu touchés par cette disparition mais cela ne veut pas dire qu’on cesse le combat pour autant. » Déclare-t-il.
Frédéric Tianhoun