C’est tout le bien fondé de ce podium de sensibilisation au profit des jeunes de l’arrondissement 7 de Nagrin ce 26 Août 2017. Organisé par le Réseau Africain Jeunesse Santé et Développement (RAJS) a travers son projet éducation genre et VIH.
En cette soirée du 26 Août 2017 d’après l’organisatrice Aicha Ouédraogo, chargée de projet au Réseau Africain Jeunesse Santé et Développement (RAJS ) « Nous sommes ici pour une animation en lien avec le VIH dans l’objectif de sensibiliser les adolescents et jeunes parce-que, on s’est rendu compte que la maladie certes a enregistrée une baisse de la prévalence au Burkina .Mais quand on prend cette tranche de la population qu’est la jeunesse on remarque qu’il y a un regain de la maladie. Fort de ce constat nous mettons l’accent sur cette tranche jeune. Ce projet financé par le SP/CNLS concerne trois arrondissements à savoir l’arrondissement 6, 7 et 8 ».
Pour le moins que l’on puisse dire cette, ambiance festive a tenu en haleine ce publique d’un soir sorti pour l’occasion. Sur scène, causerie éducative, théâtre, projection de film s’enchaînent pour porter le message. Oui il le fallait, il fallait car aussi étonnant que cela puisse paraître pour les éclairés.
Il nous a été donné de constater au cours de l’animation qu’une grande majorité de cette jeunesse ne s’avait même pas ce qu’est le VIH sida. Cela vient rappeler effectivement qu’il ne faut pas baisser la garde car des acquis il y en a certes, mais cette nouvelle génération a besoin d’être éduquer et d’être informer sur la sexualité et les maladies sexuellement transmissibles, tel que le VIH sida. Qu’à cela ne tienne, la coordonnatrice Aïcha Ouedraogo et ses collègues pensent avoir rempli leur mission du soir.
Et à la question de savoir si au regard de la mobilisation il y a satisfaction ? la réponse est par l’affirmative « notre public cible est sorti nombreux donc nous pouvons dire que l’objectif premier est atteint ».
Le publique n’en dit pas le contraire. Nous avons recueilli les impressions à chaud de Zoungrana Sadia une spectatrice « on a vu les projecteurs on est venu pour voir. Arrivée ils étaient en train de parler de la protection avec le préservatif. J’ai appris que se protéger est un moyen d’éviter des maladies sexuellement transmissibles. Moi personnellement je ne me protégeais pas toujours tout le temps. Mais avec la sensibilisation j’ai compris que je m’exposais énormément et je vais transmettre le message que j’ai reçu ici auprès de mes camarades ».
Comme quoi la sensibilisation a travers cette ambiance festive a eu le mérite de toucher la jeunesse dans son élément ou dans son biotope si on peut le dire ainsi.
Hamadou Ouedraogo