La 2e session ordinaire de l’Assemblée nationale du Burkina Faso a pris fin dans la soirée de ce vendredi 22 décembre 2017 à Ouagadougou, en présence du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, du ministre en charge des relations avec le Parlement, Rémis Fulgance Dandjinou et des membres du gouvernement.

Un seul discours, à savoir celui du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a marqué la cérémonie de clôture de la 2e session parlementaire de l’année 2017, appelé session budgétaire. M. Sakandé a noté qu’au plan national, le contexte est marqué par la persistance des attaques terroristes. Il a donc salué la mémoire des nombreuses victimes et félicité les forces de défense et de sécurité pour leur abnégation et leur courage dans la lutte contre la « vermine terroriste ». Dans un tel contexte, le président de l’Assemblée nationale a exhorté le gouvernement à la mise en œuvre diligente des résolutions et des recommandations du Forum national sur la sécurité.
Alassane Bala Sakandé a aussi condamné l’incivisme galopant, à tous les niveaux, au Burkina Faso. « L’autorité de l’Etat est bafouée, la chose publique méprisée, l’intérêt général sacrifié, la loi transgressée et le respect dû aux aînés piétiné », a-t-il déploré. Voilà pourquoi, le président Sakandé, tout en notant qu’il n’est pas un moralisateur, a appelé les Burkinabè à « un nécessaire changement de mentalité, au sursaut citoyen et à l’attachement à l’intérêt général ».
Revenant au bilan de la session, le président de l’Assemblée nationale a souligné que cette deuxième session ordinaire n’a pas failli à son objet principal qui a été consacré au débat budgétaire et à l’adoption du budget de l’Etat.
Outre l’adoption du budget, la session parlementaire qui vient de prendre fin a consacré la mise en place de la Chambre d’appel de la Haute cour de Justice et le renouvellement consensuel du bureau de l’Assemblée nationale et des commissions générales. Elle a aussi à son actif, selon le président du Parlement, l’adoption de 14 lois et de cinq(5) résolutions, quatre(4) questions d’actualité ; huit(8) questions orales et une question écrite transmise au gouvernement.
La présente session a également connu la restitution des travaux de trois(3) commissions d’enquête parlementaire à savoir la commission d’enquête parlementaire sur le système éducatif au Burkina Faso et celle sur le système de santé et les maîtrises d’ouvrage déléguées.
A l’international, le président de l’Assemblée nationale a déploré ce qui se passe en Libye, avec les jeunes, abandonnées à eux-mêmes, à la recherche « d’un hypothétique et lointain eldorado, au prix de traitements inhumains et au péril de leur vie ».
DCPM/Ministère de la Communication
et des relations avec le Parlement