
La présentation du dit projet fut l’objet d’un point de presse animé ce matin par quelques membres de la Commission même, en charge de son élaboration. Cérémonie présidée par Me Halidou Ouedraogo par ailleurs président de la commission de travail sur le dit projet. Dans ce projet de constitution des innovations majeures :

- La Haute Cour de justice est supprimée
- La peine de mort est abolie
- Le domaine du marché public est désormais soumis aux lois et non aux règlements
- Les Burkinabè de l’étranger pourront avoir un représentant à l’Assemblée Nationale
- Les résolutions de L’Assemblée Nationale seront soumises à la Cour constitutionnelle
- Du Conseil Constitutionnel on passe à la Cour Constitutionnelle à même de trancher sur des questions de droit.


Au titre des innovations majeures sur les lois genres Fatou Drabo représentante chargée des questions genre rassure, ce projet de constitution en son article 4 stipule que : « l’État doit promouvoir le genre » en son article 27 également elle stipule que la femme doit avoir plus accès à la terre. L’article 29 et 137 de cette même constitution prend effet et cause pour un bien-être et une meilleure prise en compte de la femme.
« Pour ce projet de constitution, il faut dire que cinq préoccupations majeures ont guidé son écriture » dixi Dr Luc-Marius IBRIGA rapporteur général de la Commission:
- Un souci de la consolidation de l’État de droit
- Un souci d’équilibre des pouvoirs
L’indépendance de la justice- Une meilleure organisation de la redevabilité dans la gestion du bien public
- Une stabilité des institutions et la transparence dans la gestion du Budget.

Voilà en tous cas ceux dont on doit s’attendre quant à l’éventuelle nouvelle constitution de la cinquième république qui fera l’objet d’un référendum national dans un futur proche, et dont la date sera arrêtée par le Chef de L’Etat Roch Marc Christian Kaboré a précisé le Président de Commission Constitutionnelle Me Halidou OUEDRAOGO.
Hamadou Ouedraogo/fasoamazone.net