Crise dans le secteur de l’éducation : une fumée blanche est enfin sortie du Premier ministère

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Le gouvernement burkinabè et les syndicats de l’éducation ont signé, le samedi 28 janvier 2018 à Ouagadougou un protocole d’accord. Ce protocole d’accord, vient mettre fin à 4 mois de disette et une crise jamais égalée dans le secteur de l’éducation. Cette signature permettra la poursuite normale de l’année scolaire, dès ce lundi 29 janvier 2018.

Il est était 00 h 00, le dimanche 28 janvier 2018, quand le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Clément P. Sawadogo et le porte-parole de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE), Wendyam Zongo, échangeaient les parapheurs contenant le protocole d’accord signé par les deux parties.

L’année scolaire devrait reprendre son cours normal dès ce lundi 29 janvier 2018. Un acte a mis  fin à la crise qui secouait le secteur de l’éducation depuis 4 mois. Ce résultat a été rendu possible grâce à l’initiative du Moogho Naaba Baongo d’amener les deux parties sur la table des négociations avec le concours des leaders religieux et coutumiers, mais aussi des parents d’élèves. « Je voudrais dire la satisfaction du gouvernement, car nous sommes au terme d’un long conflit social qui a perturbé le fonctionnement de l’école burkinabè. Le gouvernement ainsi que le peuple burkinabè est soulagé par le protocole d’accord que nous avons signé », a laissé entendre le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, à l’issue de la signature du document.

A l’écouter, une solution « équilibrée » a été trouvée et permettra de remettre l’école burkinabè sur les rails. C’est pourquoi, Paul Kaba Thiéba, a félicité toutes les parties prenantes et les personnes- ressources, en particulier le Moogho Naaba pour avoir facilité le dialogue entre l’exécutif et les syndicats de l’éducation.

Pour lui, c’est l’élan patriotique, le sens de l’intérêt national et général qui ont permis d’aboutir à ces résultats. Du côté de la CNSE qui regroupe 15 organisations syndicales, c’est également la satisfaction. « Depuis 4 mois, nous évoluons de façon parallèle avec le gouvernement et ce soir nous avons obtenu un protocole d’accord pour mettre fin à cette évolution parallèle. C’est dire qu’au nom de l’intérêt général et de l’enfant burkinabè, les deux parties se sont mises d’accord pour que l’école burkinabè puisse être reprise dans les prochains jours. Nous ne sommes pas satisfaites à 100%, mais ce qui est sûr, les choses ont bougé », a confié Wendyam Zongo, qui a indiqué que les deux parties ont convenu de prendre, au plus tard le 31 janvier 2018, les dispositions nécessaires pour que l’année scolaire puisse bien se terminer.

Pour ce qui est de leur plateforme revendicative, il a précisé que les quatre points que sont l’adoption d’un statut valorisant des personnes de l’éducation et de la recherche, l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’amélioration des conditions de travail et la revalorisation de la fonction enseignante ont connu une évolution. « A partir de cet instant, les mots d’ordre en cours sont levés et nous allons travailler à rattraper le retard », a promis Wendyam Zongo.

Avez-vous obtenu le statut particulier ? A cette préoccupation, le porte-parole de la CNSE s’est voulu réservé ? « Nous allons communiquer le contenu du protocole à notre base avant de revenir vers vous », a répondu M. Zongo.

Justin Ouattara/fasoamazone.net 

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