C’est dans la salle de conférence de Ouaga 2000 que c’est ténu le procès tant attendu du putsch manqué de 2015.
L’ouverture du dit procès survient à 9h 20. A la barre comparaissait 84 accusés dont 9 absents .
D’entame houleuse le procès accouchera d’une souris puis qu’à il été suspendu à 14h35 après retrait des avocats de La Défense. Pour ceux-ci le décret portant nomination du président du tribunal n’est pas encore en vigueur par conséquent le tribunal n’est pas légitime . Le décret est paru dans le journal officiel le 22 février dernier,selon la loi il faut un délais de 8 jours pour que le décret puisse entrer en vigueur. Ce qui n’est pas le cas. La défense a donc estimé au vu de la décision du juge de poursuivre avec la procédure à savoir le choix des juges assesseurs pour compléter le tribunal de quitter la salle. A ce propos il faut rappeler que vu le grade élevé de deux accusés à savoir le Général de brigade Gilbert Diendéré et le Général Djibrile Bassolé, Ils ne pouvaient être jugé que par des militaires qui ont au moins le même grade qu’eux .
Bref pour ce qui doit être retenu pour ce procès tant attendu,
C’est la remise en cause de la légitimité du tribunal. Me Michel Traoré affirme que cette juridiction ne pouvait pas siéger parce que inexistante au yeux de la loi. Il va jusqu’à dire:<< Cette juridiction est un peu comme une juridiction fantôme>>.Les avocats de la partie civile disent avoir pris acte de cette décision de la défense de se retiré. Me Somé de la partie civile affirme:<< il sont sorti nous n’avons pas noté qu’ils se déportaient nous avons noté et nous en tiendrons compte pour la suite du procès>> Des lors que les avocats de la défense se sont retirés, il s’en suit alors la suspension de l’audience pour statuer sur la légalité de la cour le 14 Mars prochain.
Hamadou Ouedraogo/www.fasoamazone.net