En prélude du dialogue direct qui doit se tenir demain 8 Mars 2018, avec le Président du Faso , le ministère de la femme, du genre, de la solidarité nationale et de la famille a organisé un panel sur l’impact du quota genre ce 7 Mars 2018, à la salle des banquets de Ouaga 2000 , sous le thème :<< La participation de la femme à la gouvernance : état des lieux défis et perspectives>>. Placé sous la présidence de Mme Sika Kaboré épouse du Chef de l’Etat, ce panel aura eu pour objectif de passer le message de l’importance du quota genre et en même temps dégager les problèmes et étudier les perspectives de sa mise en application.
Placer sous la présidence de la première dame, ce panel a regroupé des participantes de différentes couches socio professionnelles. Il a connu un certain dynamisme tant la participation et les échanges ont été francs et parfois houleux. Aussi, au sortir de ces échanges la première dame a tenu à remercier les participantes pour leur mobilisation mais aussi à montrer le bien fondé de ces échanges :<< je voudrais remercier les femmes pour leur mobilisation significative. Le thème sur lequel nous échangeons aujourd’hui est très important puisqu’il s’agit de la participation des femmes au développement de notre pays à travers leur participation aux instances de décision , et je suis très heureuse que massivement elles aient fait le déplacement pour qu’ ensemble nous puissions voir comment la situation se présente, quels sont les facteurs de blocages et voir également ensemble les perspectives qui s’offrent à nous>>.Pour la première dame il est claire que dans la perspective d’un développement harmonieux du Burkina il faut forcément faire avec les femmes :<<On ne peut pas avancer sur une jambe >>
Dans le même sens le ministre de la femme réaffirme le bien fondé de ce panel et de la communication qui en découle. Précisément sur la loi du quota genre elle affirme :<< nous voulons aujourd’hui par cette communication passer le message qu’il est important que cette loi soit relue ou soit voter pour que les femmes aient une meilleure représentativité dans les sphères de décision. Et vous avez constaté avec nous que c’était d’un intérêt pour toute les femmes. Il est important que 52% de la population soit prise en compte dans la participation inclusive au développement du pays.
Les recommandations qui sortiront de ce panel seront présentées au Président du Faso sur son instruction. Nous veillerons à ce que ces recommandations soient exécutées >>.
Rendez-vous est alors donné le 8 Mars pour une rencontre avec le chef de l’Etat.
HAMADOU OUEDRAOGO /www.fasoamazone.net
Bonjour Natasha, En te lisant je me rends compte que mon astuce (complètement inconsciente) pour changer certaines de mes habitudes ou comportements est de les porter en moi pendant un certain temps avant de les concrétiser. Je mexplique en prenant comme exemple le désencombrement : jai lu des livres, des blogs sur le sujet, jai regardé chez moi, ouvert les meubles, jai réfléchi et attendu Quelque temps après jai commencé à mettre dans un sac des vêtements ou objets que je nutilisais pas ou que je naimais pas spécialement, jai mis quasi 6 mois avant de men débarrasser (le temps de les oublier). Désormais, je réfléchis et désencombre régulièrement et cela a un impact que je nattendais pas : je réfléchis chacun de mes achats (petits et grands). Je ne me prive pas mais la vente (à prix tellement éloignés de ce que jai dépensé) de certains accessoires/vêtements ma fait réfléchir à leur vraie nécessité ! Je nachète plus CD, DVD ou livres mais jai repris un abonnement (payant et réfléchi) à la médiathèque. Pour les livres, je fais juste une exception : chaque année en juin le CE nous offre 60 euros en chèques culture ; je fais donc ma liste dans lannée pour savoir comment les utiliser et pas de frustration en cours dannée car au quotidien ma bibliothèque me propose une offre bien plus vaste que ma capacité à lire !! Merci pour tes articles toujours très inspirants et emplis de calme.