30e anniversaire de la mort de Bob Marley : concerts et manifestations pour rendre hommage au « pape » du Reggae

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Bob Marley
Cela fait 30 ans ce mercredi que la star jamaïcaine, devenue une icône mondiale est décédée. A l’occasion de cette date anniversaire, des manifestations seront organisées aux quatre coins du monde pour célébrer la mémoire de Bob Marley et son œuvre intergénérationnelle. Sa musique comme son personnage restent pour ses adeptes symboles de contestation, de désir d’émancipation et de liberté.

Avec plus de 200 millions d’albums vendus dans le monde, Robert Nesta Marley a fait vibrer la planète au son de sa musique engagée. Le pape du reggae est décédé il y a trente ans des suites d’un cancer généralisé. Malgré sa disparition prématurée (à l’âge de 36 ans), le chanteur a su fédérer nombre de générations jusqu’à aujourd’hui. Le trentième anniversaire de sa mort sera célébré aux quatre coins de la planète, tout comme à la Réunion. L’occasion de rendre hommage à un homme devenu au fil du temps un mythe. Sur le département, la commune de Sainte Rose s’est largement investie pour commémorer les 30 ans de la mort de Bob marley : concerts et manifestations sont au programme de la journée.
Né le 6 février 1945, d’une mère noire de 18 ans et d’un quinquagénaire blanc, Anglais d’origine et officier de la Navy, Bob Marley quitte son village dès l’adolescence pour échouer dans le ghetto, à Kingston. Là, en compagnie de Bunny Wailer et de Peter Tosh, il chante la soul américaine diffusée par les radios de Miami et fonde les Wailers en 1962.
Sa voix, sa spiritualité rastafari se sont propagées à travers la planète, notamment en Afrique. Seulement quatre ans plus tard, il part travailler aux États-Unis pour des raisons économiques. Il fera, plus tard, une rencontre décisive avec Mortimer Planno, rasta jamaïcain d’origine cubaine qui lui transmettra une partie de sa culture rasta.

De retour en Jamaïque, à la fin des années 60, Bob Marley signe avec le label Island et sort avec les Wailers ses premiers albums au début des années 70, « Catch a fire » et « Burnin » en 1973. En 1974, il enregistre l’album « Natty dread », le premier estampillé « Bob Marley and the Wailers » et non plus seulement « The Wailers ». À partir de là, les albums s’enchaînent au rythme de un par an. Chacun de ces disques contient au moins un « hit » légendaire.

« Rasta Man Vibration » en 1976 (avec le fameux « War »), « Exodus » en 1977 (qui contient les éternels « Waiting in vain » et « Jamming »). Viendront ensuite « Kaya » en 1978 (et l’indémodable « Is this love »), « Survival » en 1979 (où l’on peut notamment entendre « Africa Unite ») et « Uprising » en 1980 (avec « Could you be loved » et la célèbre « Redemption song »).

Sous son influence et celle des producteurs Coxsone Dodd et Lee Scratch Perry, le ska originel se mue en rocksteady au milieu des années 1960, puis – par la grâce d’un ralentissement du tempo – en reggae. Prophète de la culture rastafarienne, il sera l’ambassadeur de cette musique chaloupée pendant toute la décennie suivante. Reprise par Eric Clapton, sa chanson « I Shot the Sheriff » devient un tube qui ouvre le public blanc au reggae.

Justin .O/www.fasoamazone.net

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