La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE), a animé une conférence de presse, le vendredi 14 septembre 2018, où elle a pris l’opinion pour témoin du non respect de son protocole d’accord par le gouvernement.
Les moyens de travail que demande les personnels du système éducatif visent à leur permettre d’offir conavenablement aux enfants burkinabé une éducation propice.Mais huit(08) mois après la signature du protocole entre la coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) et le gouvernement, le bilan est sans évolution. Tel a été l’objectif de la conférence de presse qu’à animé la CNSE, ce vendredi 14 septembre 2018 à Ouagadougou.
En effet pour le coordonnateur de la CNSE, Bonaventure Belem le non respect des engagements par le gouvernement ne laisse aucune alternative aux travailleurs de l’éducation et de la recherche en dehors de la lutte pour la satisfaction de leurs préoccupations. »C’est pourquoi à l’orée de cette rentrée scolaire, nous lançons donc un appel aux travailleurs de l’éducation et de la recherche, aux élèves, aux parents d’élèves et aux populations à s’unir et à se mobiliser pour la défense d’une école de qualité et accessible à tous » a-t-il déclaré. La CNSE n’est pas en phase de programmation d’une année de crise, mais Interpelle legouvernement a prendre en compte les engagements signés lors dudit protocole d’accord, a poursuivi M. Belem.
La question sécuritaire, la question du retard de paiement des salaires et la question d’échelonnement ont été entre autres les points importants qui ont fait l’objet de ce protocole d’accord qui a été signé par le gouvernement depuis janvier 2018, a confié le coordonnateur.
L’un des motifs de cette conférence à entendre le secrétaire du (FSYNTER), Souleymane Badiel est la sanction de certains de leurs camarades par le gouvernement pour avoir observer un mot d’ordre de grève.
Malgré la promesse du premier ministre Paul Kaba Thiéba, de régler de façon juste cet acte arbitraire, les camarades sont toujours hors de leur lieu de travail, a déploré M. Badiel.
Les organisations syndicales ne sauraient tolérer une telle manœuvre, a conclu le coordonnateur Belem
Mamourou BENAO/www.fasoamazone.net