Commémoration de la liberté de presse: Emeline Zougmoré sacrée meilleure journaliste 2018

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Le ministre en charge de la communication, Remi Fulgence Dandjinou (milieu des deux lauréates) a réaffirmé sa disponibilité de soutenir la lutte pour la liberté de la presse au Burkina Faso
Le centre de presse Norbert Zongo, dans le cadre de la célébration de la journée nationale de la liberté de presse, a organisé, le samedi 20 octobre 2018, à Ouagadougou, un panel dont les travaux ce sont achevés par une soirée-gala, au cours de laquelle, la meilleure journaliste de l’année 2018, a été récompensée.

Le ministre en charge de la communication, Remi Fulgence Dandjinou

Perpétué depuis 1993 au Burkina Faso, par le célèbre journaliste feu Norbert Zongo, le 20 octobre est devenu de nos jours une date symbolique, pour le centre de presse Norbert Zongo (CNP-NZ). Un symbole d’engagement et de détermination dans la défense de la liberté d’expression et de la presse, un symbole de conviction pour le CNP-NZ, qui est persuadé qu’une presse libre et indépendante ne peut se développer dans un environnement institutionnel et juridiquement liberticide, a articulé son président, Boureima Ouédraogo, au cours d’un atelier inscrivant dans le cadre de la commémoration de la journée nationale de la liberté de la presse, le samedi 20 octobre 2018.

Porté sous le thème : « Terrorisme et accès à l’information ! », cette rencontre a donné l’occasion aux panélistes de passer a revu sur les difficultés auxquelles sont confronté les médias, les FDS, et gouvernement pour livrer l’information, dans ce contexte de terrorisme. Selon le panéliste Boukary Ouoba, lorsque les FDS détiennent une information, c’est la croix et la bannière pour les journalistes pour l’avoir.

Pour lui très souvent les journalistes sont contraint de se contenter du peux d’information qu’ils ont même si celle-ci provienne d’une source non habilité. Car pendent qu’elle est censurée aux journalistes, pour raison de secret militaires, la même information se retrouve disponible dans les réseaux sociaux, a déploré le panéliste Ouoba. Le second panéliste n’en dira pas le contraire. « La presse Burkinabè malgré ces insuffisances, est a félicité.

Car le contexte du terrorisme est de même un phénomène nouveau qui nous est imposé les forces du mal», soutient le Dr Daniel Bougayiri. Les débats à l’issu de cette rencontre, ont donné lieu à des recommandations et propositions.

C’est le cas de certains journalistes qui estiment que les rédactions doivent désormais formés et doter des journalistes spécialisés dans le traitement des informations liés au terrorisme et aux guerres. De panel à une soirée-gala. En effet pour impliquer les femmes dans ce combat pour la liberté de presse, le CNP-NZ veut promouvoir et encourager l’effort que fournissent certaines femmes dans le métier du journalisme et prime chaque année, depuis plus de sept-ans la meilleure journaliste.

Et pour l’édition de cette année de 2018, la coutume a été respectée lors d’une soirée-gala, ou le mérite de certaines de ces femmes a été une fois de plus récompensé, par le CNP-NZ. Au total 16 candidates issues des radios-diffusions, des télés, des presses-écrites et presses en ligne, ont pris part à cette huitième édition du concours féminine de production d’œuvre journalistiques 2018, avec 26 œuvres.

A écouté la présidente du jury Dominique Marie Marthilde Nyameogo, la déontologie, le contenu, le style d’écriture, la pertinence des idées, ont été entre autres les critères sous lesquelles la meilleure journaliste 2018, a été sélectionnée.

Emeline Zougmoré de la RTB Radio sacrée meilleure journaliste burkinabè 2018.

C’est d’ailleurs sous ces critères que le meilleur prix catégorie radio diffusion a été remporté par Emeline Zougmoré pour son œuvre intitulé : « Le rapt des filles à L’Est du Burkina » avec la moyenne de 15/20 diffusé le 17 avril 2018 sur la RTB Radio, donnant droit à un trophée et une somme de 500.000F CFA, a déclaré Marthilde Nyameogo.

Au regarde du palmarès de chaque catégorie, le prix de la meilleure journaliste burkinabè est également revenu à Emeline Zougmoré de la RTB Radio, la donnant droit au trophée de la meilleure journaliste 2018, plus la Somme d’un million de francs CFA, a-t-elle poursuivi. Le prix de la meilleure journaliste en presse écrite et presse en ligne, a été décroché par Fleur Birba pour son œuvre : les déguerpis de Kounkoufouanou : des « réfugiés » sans abri depuis deux ans avec la note de 13,5/20 publié dans le quotidien Sidwaya numéro 8438 du 4 juillet 2017.

Photo de famille

Pour la catégorie télévision, aucun prix n’a été attribué. Le jury affirme avoir déclassé les œuvres présentées dans cette catégorie pour défaut de confusion de genre. Les deux heureuses lauréates ont reçus les félicitations du ministre en charge de la communication, Remi Fulgence Dandjinou, aussi que le CNP/NZ. « Je réaffirme ma disponibilité à soutenir tout initiative inscrivant dans la lutte pour la liberté de presse au Burkina Faso », a réitéré le ministre dandjinou.

Ben Mahomed BENAO/www.fasoamazone.net

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