Le mardi 2 avril 2019, l’union nationale des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) entamait un mouvement d’humeur, au cours duquel elle a exigé le départ du Président de l’Organisation des transporteurs routiers du Burkina (OTRAF), Issoufou Maïga. Moins de 24 heures après leur sortie, des syndicats et associations des transporteurs routiers du Burkina sont revenus à la charge. Ils disent n’être mêlés ni de près, ni de loin à ce mouvement d’humeur, qui pour eux, est l’œuvre d’individus « malintentionnés », et informent par ailleurs que la mise en place de la faitière unique des transporteurs du Burkina est une affaire des transporteurs.

Moins de 24 heures après la panique générale qui s’est installée à Ouagadougou suite au mouvement d’humeur de l’union nationale des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), les transporteurs routiers du Burkina ont tenu à livrer leur part de vérité. On se rappelle que le motif de la manifestation de l’URCB n’est rien d’autre que le départ pur et simple de Issoufou Maïga à la tête de la future faitière des transporteurs en passe d’être mise en place. Toute chose que l’Organisation des transporteurs routiers du Burkina (OTRAF) dit ne pas comprendre.

En conférence de presse ce mercredi 3 avril 2019 à Ouagadougou, les membres de cette association ont indiqué que les chauffeurs n’ont pas à se mêler de leur organisation. « Nous n’allons pas accepté qu’une quelconque organisation vienne nous imposer qui elle veut à la tête de notre organisation », indique Bonaventure Kéré, le secrétaire général de la fédération.
Pour lui, c’est de la responsabilité des transporteurs de s’opposer contre Issoufou Maïga à la tête de leur organisation et non celle des chauffeurs. « La mise en place de la faitière unique des transporteurs routiers du Burkina est une affaire des transporteurs routiers et non d’individus ‘’malintentionnés’’ », ajoute-t-il.
Ces syndicats, associations et groupements des transporteurs routiers du Burkina estiment que tout ceci est l’œuvre d’individus non identifiés ‘’malintentionnés’’. « Aucun des 18 syndicats, associations et groupements de transporteurs existants dans notre pays, ne sont concernés par ces mouvements qui portent atteintes à la libre circulation de nos braves populations, et paralysent les activités socio-économiques du Burkina », précise Bonaventure Kéré.
Les conférenciers ont tenu ainsi à rassurer l’opinion nationale qu’ils ne sont ni de près, ni de loin mêlés à ce mouvement d’humeur. Ils invitent à cet effet, les plus hautes autorités du pays à user de leur pouvoir afin de mettre hors d’état de nuire ceux qu’ils qualifient d’individus « malintentionnés », car pour eux, l’avenir de l’économie nationale en dépend.
Anaëlle K.