Le porte-parole des otages libérés, Laurent Lassimouillas à leur sortie d’audience, face à la presse: <<Toutes nos pensées vont aux soldats qui ont perdu la vie pour nous libérer de cet enfer, »>>, << présenter toutes nos condoléances à leurs familles>>, «une pensée» aussi à l’endroit de notre «chauffeur guide béninois qui a aussi perdu la vie au tout début de notre enlèvement» à la frontière du Bénin.
<<Nos remerciements aux autorités françaises et celles du Burkina Faso, d’avoir participé à notre libération et à ce que nous soyons loin de cet enfer que nous avons vécus ». S’est exprimé Laurent Lassimouillas, le porte parole des otages libérés.
Le président du Faso a exprimé sa «compassion pour les deux morts enregistrés dans cette libération mais en même temps il a exprimé son soulagement quant à la libération des otages», a déclaré Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, au sortir de l’audience. Roch Marc Christian Kaboré a, également, exprimé sa «solidarité avec le peuple français et le président de la République Emmanuel Macron», a poursuivi M. Barry qui a estimé que la coopération militaire entre le Burkina Faso et la France «marche bien», en témoigne le «succès» de cette opération de libération des otages.
La coopération militaire qui lie les deux pays est régie par un accord de défense que «nous avons signé en décembre dernier à Paris». «Au terme de cet accord, les forces françaises qui sont donc des forces alliées peuvent mener des opérations dans notre pays en collaboration et en coopération avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) de la région», a indiqué le chef de la diplomatie burkinabè qui a affirmé que «ça été donc le cas dans cette opération où il y a eu la participation d’une quinzaine de militaires burkinabè, en plus de la collaboration en terme de renseignement».
Le ministre des Affaires étrangères a noté que le Burkina et la France vont «continuer à travailler, à coopérer ensemble, à intensifier leur relation dans ce domaine de la défense et de la sécurité de sorte à pouvoir réduire pour ne pas dire enrayer la menace terroriste au Sahel». Alpha Barry a précisé que la quatrième ex-otage, une Américaine n’était pas présente car les Américains ayant aussi participé à la récupérer.
Oumou Touré