Lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent : Le conseil de l’entente apporte sa pierre au combat:

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Des experts du conseil de l’entente se sont réunis à Ouagadougou
le lundi 20 mai 2019 pour parler de paix sociale dans la sous-
région. Cela s’inscrit dans le cadre de l’atelier technique régional
d’échange d’expériences et d’analyses pour la prévention de
l’extrémisme violent dans l’espace entente.
Deuxième du genre,  cette rencontre annuelle qui est placée sous le thème « Dialogue
inclusif, dialogue entre le centre et la périphérie et dialogue
transfrontalier comme outils clés de prévention de la violence »,
vise à promouvoir un espace de dialogue inclusif entre les acteurs
à divers niveaux au sein des Etats et dans les zones
transfrontalières de l’Espace Entente, pour favoriser la prévention
de l’extrémisme violent. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a
été présidée par le ministre de l’intégration africaine et des

burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo.

Des experts ont pris part à la rencontre
La sous-région traverse une des périodes les plus troublées de son histoire .

Des experts du conseil de l’entente se sont réunis à Ouagadougou le lundi 20 mai 2019 pour parler de paix sociale dans la sous-région. Cela s’inscrit dans le cadre de l’atelier technique régional d’échange d’expériences pour favoriser la prévention de l’extrémisme violent.

et d’analyses pour la prévention de l’extrémisme violent dans l’espace entente.

Patrice Kouamé, Secrétaire exécutif du Conseil de l’entente

Deuxième du genre, cette rencontre annuelle qui est placée sous le thème « Dialogue inclusif, dialogue entre le centre et la périphérie et dialogue transfrontalier comme outils clés de prévention de la violence », vise à promouvoir un espace de dialogue inclusif entre les acteurs à divers niveaux au sein des Etats et dans les zones transfrontalières de l’Espace Entente, pour favoriser la prévention de l’extrémisme violent po

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le ministre de l’intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo.La sous-région traverse une des périodes les plus troublées de son histoire. La paix sociale est menacée par de nouvelles formes de violences dont le terrorisme et les diverses manifestation de l’extrémisme violent dans l’espace entente.

Le Burkina Faso tout comme d’autres Etats a entrepris d’énormes efforts pour faire face à ce fléau, malgré tout le phénomène perdure. Pour donc apporter sa pierre au combat qui se mène sur le terrain par plusieurs acteurs, le conseil de l’entente a décidé d’attaquer le mal à la racine à travers la prévention par les échanges et le dialogue. C’est ainsi qu’est né l’atelier régional d’échanges d’expérience et d’analyse pour la prévention de l’extrémisme violent dans l’espace entente dont Abidjan a abrité le tout premier en mai 2018.

Aujourd’hui, c’est Ouagadougou, la capitale burkinabè qui accueille le deuxième atelier régional, qui est placé sous le thème, « prévention de l’extrémisme violent dans les pays du CE avec comme sous thèmes dialogues inclusifs, dialogue entre le centre et la périphérie et dialogue transfrontalier comme outils clé de la prévention de la violence ». Il est aussi prévu un panel de haut niveau autour du thème, « investir dans la paix et la prévention face à l’extrémisme violent ».

Cette rencontre sous régionale, de l’avis du secrétaire exécutif du conseil de l’entente, vise à prévenir l’extrémisme violent dans les pays du CE. Et pour ce faire, le conseil de l’entente opte pour trois mesures de préventions.

Il s’agit de l’institution d’une réunion annuelle des ministères chargés de la sécurité, la mise en place d’un mécanisme entente de renseignement et la mise en place d’un mécanisme entente de prévention, de médiation et de gestion des conflits en relation avec la CEDEAO. « A ces mesures, il faut ajouter le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité par la duplication des bonnes pratiques et les échanges d’expérience et d’analyses », précise le Dr Patrice Kouamé, le secrétaire exécutif du conseil de l’entente.

Ainsi, pendant 72 heures, les participants de divers profils, professionnels des 5 pays membres du conseil de l’entente, ainsi que le Ghana et le Mali échangeront sur les voies et moyens d’établir un dialogue permanent et constructif à toutes les échelles afin d’empêcher et/ou de désamorcer les processus de radicalisation.

Et cet atelier a été rendu possible grâce à l’appui du département fédéral des affaires étrangères suisse et le bureau pour l’Afrique de l’ouest et le sahel de l’institut d’étude de sécurité. Selon Elisabeth Pitteloud Alansar, directrice du bureau de la coopération Suisse au Burkina Faso, l’instauration d’une paix véritable et d’un vivre-ensemble ne saurait se réaliser sans la volonté de tous les acteurs concernés.

Elle en appelle donc à tous afin de consolider les savoir-faire et les savoirs-êtres, nécessaires à celles et ceux qui s’engagent pour la paix. Mais d’ores et déjà, elle a rassuré que la Suisse s’engage aux côtés des différents pays victimes des dures réalités de la violence..

L’engagement aussi des gouvernants n’est pas à démontrer. Présent à cette cérémonie, le ministre de l’intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur a salué l’initiative, qui selon lui est déjà un bon début pour éliminer les causes profondes de l’extrémisme violent et du terrorisme.

KSA

www.fasoamazone.net 

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