Actualité nationale: Le CFOP invite le gouvernement à se pencher sérieusement sur le cas des déplacés internes.

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Le chef de file de l’opposition politique ( CFOP )burkinabè a animé ce mardi 18 juin 2019, sa traditionnelle conférence de presse. Yumanli Lompo du PNDS et Amadou Diemdioda Dicko de l’UPC se sont entretenus  avec les journalistes sur divers points de l’actualité:  à savoir le scandale du charbon, les déclarations du ministre de la défense en Afrique du Sud, les réfugiés internes, le dialogue politique et enfin le sondage du Présimètre.

Le CFOP n’est pas passé par quatre chemins ce mardi matin à son siège pour dénoncer la gestion du ministre Idani dans l’affaire dite charbons fins.

Pour l’opposition, le ministre en charge des mines et des carrières a échoué dans sa mission, car ayant comploté avec le Société minière IAM Gold Essakane pour tenter d’exporter frauduleusement de l’or et d’autres biens précieux estimés à plus de 335 milliards de francs CFA, et ce avec le soutien du gouvernement.

Le CFOP demande à cet effet à ce que le ministre Idani rend sa démission, car dit-elle, « on ne peut tolérer qu’en ces heures sombres où le Burkina Faso a besoin de toutes ces ressources pour lutter contre ses ennemis et relever des défis majeurs, de hauts dignitaires du régime dealent bassement les biens de la Nation », fustigent les conférenciers.

Autre point sur la  table des échanges,: c’est cette interview accordée par le ministre de la défense, Moumina Chérif Sy au journal sud-africain. L’on se rappelle que dans cet entretien, le ministre de la défense avait déclaré qu’il doutait de la motivation de la France à lutter contre le terrorisme au Sahel, et qu’il ne croyait pas à la force conjointe G5 Sahel. Selon l’opposition politique, de tels propos, sont graves. « Puisqu’ils mettent à nue une grosse discorde entre lui et le Président du Faso. Or en période de guerre, la discipline et la cohérence dans les actions doivent être de mise », a indiqué Yumanli Lompo.

Sur le point des déplacés internes, l’opposition politique témoigne sa compassion à ces populations. Elle condamne par ailleurs l’attitude du gouvernement qui selon elle, est aux antipodes de la solidarité nationale. Elle invite à cet effet le gouvernement à ramener ces compatriotes dans leurs anciennes localités, tout en cherchant d’abord à restaurer la paix et la sécurité.

Le CFOP est a encore passé en revue les massacres de Yirgou. Plus de 6 mois après les tueries, c’est avec désolation que l’opposition politique dit constater que jusqu’à présent justice n’ait pas été rendue aux victimes. Tout en condamnant une fois de plus ces crimes odieux, elle réclame justice pour Yirgou et pour tous ces crimes qui ont eu lieux dans cette partie du pays.

Anaëlle K.

www.fasoamazone.net 

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