La friperie(yougouyougou en langue dioula) à toujours eu le vent en poupe au pays des hommes intègres . En effet il n’est rare de voir un peu partout au Burkina Faso, des tas de vêtements en vente, au prix modique de 100, 200 et 1000 fcfa. Des vendeurs à la sauvette avec des sifflets dans la bouche, attirent les clients, et en quelques heures tout disparaît et tout le monde est satisfait. Les commerçants parce qu’ils ont fait de bonnes affaires et les clients avec leurs » pains bénis•. Votre journal en ligne Faso Amazone.net de ce 20 août 2019, attire l’attention des uns et des autres sur la production, la transformation, la valorisation et la consommation du coton au pays des hommes intègres.

Il faut débourser peu de sous pour se fringues au pays des hommes intègres. Lorsqu’ on a un besoin en vêtements, il faut aller voir son frippier. Avec quelques pièces ou billets de banque on gagne tout genre de vêtements, slip, pantalon, soutien gorge, chemise, robe, jupe ou veste complet. Etc.

Ce n’est pas mal en soi mais ne devront on pas valoriser la production nationale de coton qui bon an, mal an oscille entre 400.000f à 600.000f.. Cette production dont l’encadrement, la supervision sont assurés par la Sociéte Nationale des Fibres et Textiles (SOFITEX ), est presque entièrement destinée à l’ exportation, laissant le marché national à l’ importation des files , compresses, rideaux, serpillières,, drap, mouchoir, et toute sorte de tissu en coton.

Ya t’il pas un hiatus entre production et la transformation?. Lors de son passage à l’Université de Ouagadougou la Chancelière allemande Angela Merkel avait promis l’aide de son pays, la République Fédérale d’ Allemagne pour la transformation de notre coton en produit fini.
N’est il pas temps de saisir cette perche qui nous permettra de consommer ce que nous produisons.?
Barbara Koné