Santé de la reproduction au Burkina: La CAPSSR outille les journalistes, blogueurs et activistes sur la clarification des valeurs

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La santé de la reproduction n’est pas toujours bien comprise par les populations. Conscient de ce danger, la Communauté d’ Action pour la Promotion de la Santé Sexuelle et Reproductive au Burkina Faso (CAPSSR-BF) en partenariat avec l’ONG Pathfinder a initié une session de formation du 22 au 24 octobre 2019  à Koudougou,  au profit de 20 journalistes., bloggueurs et activistes   Objectif, outiller les journalistes sur la clarification des valeurs en matière de Santé sexuelle et de la reproduction (SSR) au Burkina Faso et sur les conséquences des avortements clandestins et des grossesse indésirées, mais aussi sur les conditions autorisées dans les cas d’avortement médicalisé ou sécurisé.

Awa Yanogo coordinatrice de la CAPSSR

Des journalistes burkinabè ont été outillés durant trois jours sur la santé sexuelle et de la reproduction (SSR). L’initiative est de la Communauté d »Action pour la Promotion de la Santé Sexuelle et Reproductive au Burkina Faso ( CAPSSR-BF) en partenariat avec l’ONG Pathfinder.

Ainsi du 22 au 24 octobre, les participants ont pu échanger autour des modules tels que la clarification des valeurs pour la transformation des attitudes, la situation de la santé sexuelle et de la reproduction au Burkina Faso, l’état des lieux, la loi sur les avortements, les droits en matière de la SSR, la stratégie de communication du projet, la valorisation de l’information en la matière, etc.

Séance de projection de M. Dipama Seydou

Selon Awa Yanogo, la coordonnatrice de la CAPSSR, cette rencontre avec les journalistes vise à renforcer leurs capacités sur les aspects relatifs à la santé de la reproduction au Burkina Faso, discuter avec eux sur le cadre juridique relatif à la SR, les textes juridiques en la matière, et sur les différentes conventions ratifiées par le Burkina Faso, notamment le protocole de Maputo.

Séance d’ échanges et de discussions

Pour elle, ce cadre de dialogue devra permettre également de donner l’information juste et vraie aux hommes de médias, car dit-elle, la SSR ne concerne pas que la reproduction comme le pense certaines personnes.

Elle renvoie aussi au volet de l’avortement sécurisé au Burkina Faso, le cadre et les conditions dans lesquelles il est autorisé. En effet, l’avortement médicalisé est l’interruption de grossesse, de façon médicalisée dans un centre de santé équipé. Selon la réglementation en vigueur, lorsque la santé de la mère est en danger ou lorsque le foetus présente des malformations d’une certaine gravité ou même lorsque la grossesse est issue d’un viol, ou d’un cas d’inceste et avéré et si celle-ci ne dépasse pas 14 semaines, la loi autorise qu’elle soit interrompue.

Les journalistes en groupe de travail

L’avortement sécurisé ou médicalisé doit être précédé par le constat d’un médecin d’ abord, ensuite, les officiers de police judiciaire, et enfin l’ autorisation du juge ou du procureur.

Trois communicateurs ont assuré les différents échanges. Il s’agit de  Awa Yanogo coordinatrice de la CAPSSR,  Seydou Dipama de Pathfinder, Sanga Boureima, communicateur consultant en santé, et Sheila Sandwidi chargée de communication de la CAPSSR.
Amie Traoré
Fasoamazone.net

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