CFOP: Financement de la construction de l’Ecole politique du MPP par le PCC “C’est une patrimonialisation des liens diplomatiques entre le Burkina et la Chine populaire”

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Le chef de file de l’opposition politique a animé son hedomadaire point de presse c mardi 24 décembre 2019. Avec les journalistes, les conférenciers commis à la tâche du jour ont abordé plusieurs sujets dont ceux relatifs à l’arrestation de Kémi Séba, à l’IUTS sur les indemnités des agents du Public, la nouvelle monnaie « Eco » et le financement de la construction de l’Ecole politique du MPP par le Parti communiste chinois, à hauteur de 300 millions de Francs CFA.

“L’affaire dite Kemi Seba” ne pouvait pas passer sous silence à cette traditionnelle conference de presse de l’opposition politique burkinabè. Jean-Hubert BAZIE, Président de L’ESPOIR et Yumanli LOMPO du PNDS, les conférenciers du jour ne sont pas passés du dos de la cuillère pour fustiger les actes posés par “des jeunes instrumentalisés” à l’encontre de Kemi Seba, le président de l’ONG « Urgences panafricanistes » et de Hervé Ouattara, le secrétaire à la jeunesse du MPS. Ces jeunes auraient tenté d’agresser ces derniers et même ont voulu saccager le domicile de Hervé Ouattara.

Selon l’opposition politique, ces actes sont d’un autre âge, “car si ces jeunes ont quelque chose à reprocher à Hervé OUATTARA, qu’ils suivent les voies de “droit”, pouvait-on lire dans la declaration luminaire. Mais ce n’est pas pour autant que l’opposition cautionne les propos de Kemi Seba. “Indiscutablement, par ses propos, Kémi SEBA a manqué du respect à l’ensemble du peuple burkinabè, et nous les condamnons fermement”, a declaré Jean Hubert Bazié. Toutefois, estime-t-il, que Kémi SEBA a dit vrai en parlant d’incompétence, d’inconstance et de manque de fermeté du pouvoir en place.

La question de l’IUTS sur les indemnités des agents du Public s’est aussi invitée dans les échanges avec la presse. A en croire l’opposition politique, l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux indemnités des agents de l’Etat en 2020, tel que préconisé par le Gouvernement, aurait de graves conséquences.

Pour cela, elle dit condamner cette decision qui selon elle, vise à diminuer tout simplement les salaires des fonctionnaires pour boucher des trous creusés par les dirigeants. “L’Opposition exige donc à nouveau, avant l’exécution de la décision sur l’IUTS en janvier, qu’un bilan soit fait des exonérations accordées par l’Etat burkinabè depuis les dix dernières années”, insistent les conférenciers.

Actualité oblige, la question de la nouvelle monnaie a également été abordée par le CFOP, qui note que la création de l’ECO est un premier pas symbolique dans l’indépendance monétaire de l’UEMOA. Toutefois, l’arrimage à la même monnaie, l’Euro, pose toujours problème.

L’autre grande préoccupation, c’est le fait que les pays de l’UEMOA doivent faire en sorte que les autres pays de la CEDEAO puissent entrer dans le projet ECO, pour donner à cette monnaie du poids et de l’envergure.

Le dernier point à l’ordre du jour a concerné le supposé financement de la construction de l’Ecole politique du MPP par le Parti communiste chinois, à hauteur de 300 millions de Francs CFA. Se basant sur les propos du directeur general du Centre de formation politique du MPP selon quoi « depuis un an, le Parti communiste chinois a fait un investissement à hauteur de près de 300 millions de francs CFA qui nous permet aujourd’hui d’avoir un Centre qui fonctionne de façon permanente », l’opposition politique dit être tombée à la renverse. “c’est une patrimonialisation des liens diplomatiques entre le Burkina et la Chine populaire qui ne dit pas son nom”, a fait savoir Yumanli Lompo, l’autre

conférencier.Financement de la construction de l’Ecole politique du MPP par le PCC
“C’est une patrimonialisation des liens diplomatiques entre le Burkina et la Chine populaire”, dixit le CFOP.

Le chef de file de l’opposition politique a animé son hedomadaire point de presse ce mardi 24 décembre 2019. Avec les journalistes, les conférenciers commis à la tâche du jour ont abordé plusieurs sujets dont ceux relatifs à l’arrestation de Kémi Séba, à l’IUTS sur les indemnités des agents du Public, la nouvelle monnaie « Eco » et le financement de la construction de l’Ecole politique du MPP par le Parti communiste chinois, à hauteur de 300 millions de Francs CFA.

“L’affaire dite Kemi Seba” ne pouvait pas passer sous silence à cette traditionnelle conference de presse de l’opposition politique burkinabè. Jean-Hubert BAZIE, Président de L’ESPOIR et Yumanli LOMPO du PNDS, les conférenciers du jour ne sont pas passés du dos de la cuillère pour fustiger les actes posés par “des jeunes instrumentalisés” à l’encontre de Kemi Seba, le président de l’ONG « Urgences panafricanistes » et de Hervé Ouattara, le secrétaire à la jeunesse du MPS. Ces jeunes auraient tenté d’agresser ces derniers et même ont voulu saccager le domicile de Hervé Ouattara.

Selon l’opposition politique, ces actes sont d’un autre âge, “car si ces jeunes ont quelque chose à reprocher à Hervé OUATTARA, qu’ils suivent les voies de “droit”, pouvait-on lire dans la declaration luminaire. Mais ce n’est pas pour autant que l’opposition cautionne les propos de Kemi Seba. “Indiscutablement, par ses propos, Kémi SEBA a manqué du respect à l’ensemble du peuple burkinabè, et nous les condamnons fermement”, a declaré Jean Hubert Bazié. Toutefois, estime-t-il, que Kémi SEBA a dit vrai en parlant d’incompétence, d’inconstance et de manque de fermeté du pouvoir en place.

La question de l’IUTS sur les indemnités des agents du Public s’est aussi invitée dans les échanges avec la presse. A en croire l’opposition politique, l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux indemnités des agents de l’Etat en 2020, tel que préconisé par le Gouvernement, aurait de graves conséquences.

Pour cela, elle dit condamner cette decision qui selon elle, vise à diminuer tout simplement les salaires des fonctionnaires pour boucher des trous creusés par les dirigeants..

“L’Opposition exige donc à nouveau, avant l’exécution de la décision sur l’IUTS en janvier, qu’un bilan soit fait des exonérations accordées par l’Etat burkinabè depuis les dix dernières années”, insistent les conférenciers.
Actualité oblige, la question de la nouvelle monnaie a également été abordée par le CFOP, qui note que la création de l’ECO est un premier pas symbolique dans l’indépendance monétaire de l’UEMOA.

Toutefois, l’arrimage à la même monnaie, l’Euro, pose toujours problème. L’autre grande préoccupation, c’est le fait que les pays de l’UEMOA doivent faire en sorte que les autres pays de la CEDEAO puissent entrer dans le projet ECO, pour donner à cette monnaie du poids et de l’envergure.

Le dernier point à l’ordre du jour a concerné le supposé financement de la construction de l’Ecole politique du MPP par le Parti communiste chinois, à hauteur de 300 millions de Francs CFA.

Se basant sur les propos du directeur general du Centre de formation politique du MPP selon quoi « depuis un an, le Parti communiste chinois a fait un investissement à hauteur de près de 300 millions de francs CFA qui nous permet aujourd’hui d’avoir un Centre qui fonctionne de façon permanente », l’opposition politique dit être tombée à la renverse. “c’est une patrimonialisation des liens diplomatiques entre le Burkina et la Chine populaire qui ne dit pas son nom”, a fait savoir Yumanli Lompo, l’autre conférencier.

L’Opposition politique exhorte donc la Chine populaire à orienter ses soutiens au bien-être des Burkinabè et au développement du Burkina tout entier, au lieu de soutenir un parti politique en fin de vie.
Anaëlle K.

Fasoamazone.net 

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