L’autorité de régulation du secteur de l’énergie(ARSE) a présenté son rapport d’activité 2018 avec les journalistes ce mercredi 8 janvier 2020.
Les responsables de l’ARSE ont partagé en résumé le contenu dudit rapport. Il est axé entre autre sur les missions et l’organisation de l’ARSE et l’état du secteur de l’énergie.
Le secteur de l’énergie a connu une évolution globale énergétique de 6,7% et une hausse des ventes de 8% de 2017 à 2018 selon le rapport 2018 de l’autorité de régulation du secteur de l’énergie.
Pour la présidente de l’ARSE, la volonté du gouvernement de raccorder plus de ménage tarde à se concrétiser et des mesures doivent être prises pour améliorer l’accès à l’électricité. La qualité du service est jugée dégradée par Mariam Nikiema et ses collaborateurs.
Le temps moyens de coupure étant passé de 155 heures en 2017 à 233 heures en 2018, montrant ainsi les longues coupures d’électricité subit par les clients.
Au titre des activités réalisées par l’ARSE, on note l’examen de trois projets de texte, le règlement de litige, le contrôle et le suivi des activités des opérateurs.
Le secteur de l’énergie a connu des faiblesses en 2018, marquée par l’insuffisance des investissements, le cout élevé du kilowatt heure d’origine thermique, qui influence négativement la compétitivité des entreprises et la faible valorisation des ressources énergétique endogène.
A cela s’ajoutent la forte dépendance à l’égard des énergies fossiles importées, la faible valorisation des ressources énergétiques endogènes.
L’autorité de régulation du secteur de l’énergie a fait face en 2018 à des difficultés liées notamment à l’insuffisance des ressources financières, la gestion financière et comptable.
En guise de recommandations et de perspectives, l’ARSE préconise le financement des activités de régulation, l’accélération de la prise de texte restant en application de la loi 014 de 2017, et le paiement de la redevance par les opérateurs du secteur de l’énergie.
En rappel, c’est le 31 décembre dernier que l’ARSE a remis officiellement son rapport 2018 au Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré.
Anaëlle K.