Le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) en l’occurrence Eddie Komboïgo, a été investi candidat pour l’élection présidentielle du 22 novembre, ce 26 juillet 2020, lors d’un congrès tenu dans la capitale burkinabè.
Eddie Komboïgo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, affrontera Roch Marc Christian Kaboré, et bien d’autres candidats pour arracher le fauteuil le plus convoité du palais présidentiel burkinabè.
« J’accepte avec beaucoup d’humilité et d’honneur de porter cette charge exaltante, pour relever le défi de la conquête du pouvoir par les urnes (…)Mais, je m’engage ici et maintenant à œuvrer avec tous les militants du CDP et même au-delà de notre parti, à rassembler tous les Burkinabè qui aspirent au changement dans un vaste mouvement progressiste, pour arracher la victoire au soir du 22 novembre 2020 », en ces termes, Eddie Komboïgo est officiellement le candidat du CDP à l’élection présidentielle de novembre 2020 au Burkina Faso.
Une responsabilité dont il dit mesurer l’immensité.
En effet, c’est lui qui a été désigné par le collège des sages, pour représenter le parti au marathon électoral du 22 novembre 2020. Il était exactement 16h27 mn, lorsqu’il prenait le drapeau du parti, des mains de Achille Tapsoba.
Le candidat nouvellement investi n’a pas passé sous silence la situation sécuritaire du Burkina Faso, marquée par des attaques menées par des groupes armés qui jusque-là ne sont pas encore formellement identifiés. De l’avis de M. Komboïgo, l’aggravation de la crise sécuritaire est imputable au pouvoir en place qui agit dans le tâtonnement. « Cette dégradation dénote de l’inefficacité des approches et des solutions, de l’absence de vision du régime et de la gouvernance qui le caractérise », a-t-il précisé.
Déplorant les déplacements massifs des populations qu’a entraîné l’insécurité, le présidentiable a fait le pari de ramener le Burkina Faso sur les rails si les électeurs lui accordent leurs voix. « Je veux impulser au Burkina Faso une gouvernance nouvelle, fondée sur les valeurs démocratiques et celles héritées de nos ancêtres pour en faire à l’orée 2025, un pays entièrement restauré où règnent la paix, la cohésion et l’unité nationale ; un pays de prospérité partagée dans la justice et la fraternité », a promis M. Komboïgo.
Il a par ailleurs rendu hommage au fondateur du CDP, l’ex-président Blaise Compaoré dont la vision reste, selon lui, une ligne directrice.

Pour le chef de file de l’opposition (CFOP), Zéphirin Diabré, cette investiture consacre le retour du CDP aux affaires. Saluant les rapports « excellents » entre les partis membres du CFOP, il a fait savoir que tous iront à la compétition mais en cas de second tour, ils feront bloc derrière le parti de l’opposition représenté. « Face aux gouvernants actuels, il faut que nous fassions preuve d’union afin que l’alternance soit une réalité à l’issue des futures batailles électorales », a-t-il estimé. L’événement a connu la présence des anciens du parti tels que Mélégué Traoré, Arsène Bongnessan Yé et Luc Adophe Tiao.
Al ’occasion, une pléiade d’artistes dont Dez Altino et Bamogo de Nobéré ont rivalisé d’éloges à l’endroit du candidat Eddie Komboïgo.
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