Transition au Burkina : ce que les populations pensent de l’adresse à la nation du président DAMIBA

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Tahirou Barry, président du parti politique, le MCR,

Depuis le 24 janvier 2022,  une nouvelle page s’est écrite dans l’histoire du Burkina Faso. Et cela, à travers la prise du pouvoir par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Après la déclaration de la dissolution des institutions, le nouvel homme fort du pays, le Lieutenant-colonel, Paul Henri Sandaogo Damiba a fait un discours à l’adresse des burkinabè le vendredi 28 janvier 2022 fixant ainsi les priorités du moment. A cet effet,  votre  média en ligne Faso amazone net,  a réalisé un micro trottoir auprès de certains citoyens, qui ont  voulu réagir sur les propos du Président de la transition. Lisez en  plutôt.

Après la sortie officielle du président du Faso à travers une première déclaration, de nombreux burkinabè se sont prononcés. Si d’aucuns pensent que l’espoir est permis par la fermeté dans ses propos qui amorcent le changement, d’autres par contre, préfèrent voir la mise en œuvre de son discours.

Et le responsable de valorys internationale Jean Marc Poadiagué

Et le responsable de valorys internationale Jean Marc Poadiagué de dire que son discours suscite un espoir pour les burkinabè. Pour lui, la priorité est que le changement doit s’opérer dans les mentalités. Les attentes, avance-t-il, est que le MPSR apporte une solution radicale qui pourrait soulager les populations. Sur ce point, Jean Marc soutient que les qualités en terme de service ne peuvent être liées qu’aux œuvres que sur le terrain. Toutefois, il appelle les burkinabè à arrêter de se réjouir. Car, se réserve-t-il, les mêmes espoirs ont été suscités avec le pouvoir déchu. En revanche, il note une forte volonté du Chef de l’Etat à remonter la pente.

le président du Parti pour la démocratie et le progrès(PDP/PS) Toro Drabo

Même motif de satisfaction pour le président du Parti pour la démocratie et le progrès/ Parti socialiste (PDP/PS) Toro Drabo. Selon lui, ce que le nouvel homme fort a dit parait juste et correcte. « C’est le manquement qui a fait que le président a été demi de ses fonctions. Alors que Paul Henri Damiba a affirmé qu’il va travailler à restaurer le pays », a-t-il analysé.

L’écrivain, Adama Siguiré

L’écrivain, Adama Siguiré a écrit sur sa page facebook que le président Damiba se trouve dans une situation très difficile. « Chasser Roch est une chose, mais savoir où aller, en est une autre, mille fois plus difficile », a indiqué M. Siguiré. Dans son analyse, l’ex-président Kaboré a créé les conditions de son départ et il appartient à Damiba de créer les conditions de sa prise de pouvoir.

De son côté, Tahirou Barry, président du parti politiquea, dans sa déclaration fait des recommandations au MPSR. Il s’agit, selon ses dires, de « nettoyer profondément les grosses plaies puantes du Faso en pensant au jugement de l’histoire, de fuir à la Usain Bolt, tous les courtisans mielleux et autres laudateurs qui infestent les couloirs des palais et qui n’ont jamais rendu service à la gouvernance ». En sus, il appelle M. Damiba à l’humilité, à l’écoute du peuple dans toutes les profondeurs du pays.

El hadj Hamidou Yaméogo par ailleurs président du Centre d’étude

Quant à El hadj Hamidou Yaméogo par ailleurs président du Centre d’étude, de recherche et de formation islamique (CERFI), il a souligné dans sa déclaration que seul le Burkina Faso doit prévaloir sur toute autre considération. Et de poursuivre que chaque acteur doit privilégier l’intérêt supérieur de la nation.

Dans cette dynamique, le  président du Centre,  exhorte le MPSR à impliquer toutes les composantes de notre pays dans les concertations en cour, afin de relever les défis actuels et construire un Burkina plus solidaire.

Jeanne Z. LAYA

Fasoamazone.net

 

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