A l’issue de la visite de l’entreprise de production de médicaments PROPHARM, sise à Ouagadougou, route de Komsilga, par le premier ministre Albert Ouédraogo, et sa suite, ce mardi 23 août 2022, le promoteur de PROPHARM: Armel K. Palewendé pharmacien et Directeur Géneral de la Société de production pharmaceutique, se réjouit déjà, et bientôt les molécules de paracétamol, seront sur le marché.

Pour lui, la visite du matin, Son Excellence Monsieur le ministre a été d’un grand réconfort pour eux, ce qui témoigne de l’importance qu’il accorde à ce genre d’initiative, « nous sommes vraiment tenus d’être beaucoup plus engagés pour travailler à rendre les médicaments libres et accessible à notre système de santé. ».


« Pour le moment nous allons commencer avec la production de trois molécules. La 1ère molécule est le paracétamol 500mg comprimés(cp), la 2é molécule est de phloroglucinol 80 mg cp, et la 3é est le ZINC SULFATE 20mg (cp). a indiqué monsieur le promoteur.

Pour lui, au départ ce sont des molécules qu’ils vont produire, mais au fur et à mesure prolonger la liste , mettre sur place la production des médicaments pour la prise en charge du paludisme, « on n’a pas de problèmes pour mettre nos machines , les machines ont été bien mises en place.
« Le site que vous voyez est certifié par un organisme espagnol, par conte nous faisons face à une démarche qui est normale, qui est celle des aspects juridiques et réglementaires, » parce que pour avoir une autorisation de mise sur le marché, il y’a plusieurs étapes à franchir. Le promoteur se dit être prêt pour la dernière étape de la.démarche Pour lui, qui va être couronnée par une inspection de l’autorité qui est donc l’Agence nationale de régularisation pharmaceutique.
L’agence a le rôle de voir la conformité des eaux que nous avons produites , et a l’issue, nous délivrer les procés verbaux, qu’on associera à l’ensemble des dossiers, des noms déjà produits que nous allons déposer aux niveaux de l’Agence pour avoir les autorisations de mise en circulation sur le marché », a laissé entendre monsieur le DG.

Les principales difficultés pour eux, sont d’ordre administrative, « cela, pour garantir une sécurité que nous allons produire ici ».a t’il dit.
En ce qui est de l’exportation, le promoteur affirme ne pas pouvoir s’exprimer la dessus, car étant pharmacien, mais déclare que, pour l’intérêt de la santé publique, il faut forcément passer par des démarches de mise en circulation d’un médicament,

« parce que imaginez qu’on mette des médicaments en circulation comme des bonbons, ou des biscuits, je pense que ça va être la foire à tous les risques ». à précisé monsieur le DG de l’entreprise, de PROPHARM: Armel K Palewendé.

Hamza J. Baptiste