La 1ère édition du Festival féministe s’est ouverte ce 29 mars 2023, à Ouagadougou, sous le thème « Bienveillance et Sororité ». Environ une centaine de féministes panafricanistes venues du Burkina Faso, du Sénegal, du Mali, de la République Démocratique du Congo(RDC), du Bénin, du Togo, etc.. prennent part activement à cette rencontre de 72heures. L’objectif général est de célébrer la femme et de faire converger les enjeux féministes des différents acteurs dudit mouvement. Sensibiliser et interpeller le grand public sur la cause féministe, sensibiliser les femmes sur l’importance de leur épanouissement, offrir un espace d’échanges et de bien- être aux femmes.

L’Initiative Pananetugri pour le Bien- être de la femme(L’IPBF), est une Organisation féministe basée au Burkina Faso et qui intervient en Afrique de l’Ouest francophone. Pour la Directrice Exécutive de L’IPBF Wendyam Micheline KABORÉ, , » nous travaillons déjà sur les questions féministes et l’un de nos objectifs est de poser l’idéologie féministe au Burkina Faso », a apprécié madame KABORÉ.

Le féminisme est le bras politique du mouvement de lutte pour le droit des filles et des femmes. Le féminisme est une idéologie qui apporte un changement considérable dans la manière de faire et d’être en terme de mobilisation et de défense des droits des filles et des femmes. Selon la Directrice Executive de L’IPBF, ce festival est un cadre de rencontre; de partage; d’échanges entre les féministes de la Sous- région. « Le but est de partager ensemble le travail déjà effectué par les féministes des différents pays, leurs idées, leur savoir faire, et leur savoir être, a t’elle dit.
Elle poursuit en disant que le féminisme est une manière d’être; une manière de voir; de réflechir et de faire différemment les choses.
Ce festival va permettre à d’autres organisations et aux autres activistes de découvrir davantage ce qu’est le féminisme et comment le feminisme intègre les luttes pour les droits des filles et des femmes.
Ce festival offre un cadre de découverte de nouvelles approches féministes et pour la même occasion de faire un partage des acquis, des expériences des autres pays.

En ce qui concerne le bien- être, c’ est un aspect principal du travail des féministes, et dans ce bien être, il y a beaucoup de pratiques qui sont des pratiques ancestrales que nous tendons à ne pas considérer. Ce festival est aussi un espace pour valoriser les pratiques de bien- être, tels que « la guérison pranique » le massage; la sexologie qui est un sujet souvent tabou dans notre contexte ou la question de la sexologie de la femme n’est pas abordée. » Mais lors de ce festival, c’est une question que nous allons aborder pour permettre aux filles et aux femmes qui vont participer de découvrir ce que sont ces actions de bien -être. « On peut le pratiquer seule ou en groupe pour contribuer au bien être mental ou physique ». Il n’ya rien de plus normal de prendre en compte sa santé mentale et physique, a signifié madame la Directrice Executive de L’IPBF.
Irène Soulama
Hamza J. Baptiste