Soutien aux PDI et Défenseures de droits humains: l’IPBF vient en aide avec le projet « Réponse pour le Sahel »

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L’Initiative Pananetugri pour le Bien-être de la femme(IPBF), a procedé au lancement officiel de son projet « Réponse Pour Le Sahel », à travers un atelier qu’elle a organisé ce jour 14 avril 2023 à Ouagadougou, afin de développer une compréhension commune avec les organisations partenaires pour susciter leur adhésion et leur implication dans l’exécution de ce projet. Le dit projet se déroulera dans 4 régions, l’Est, le Centre, le Mouhoun et le Centre-nord, pour une durée de 18 mois concernera 400 femmes, personnes déplacées internes(PDI).

Au Burkina Faso, les femmes se retrouvent au cœur de la crise sécuritaire qui  engendre des violences et impacte énormément leurs activités socio- économiques. De même, les défenseur- e- s des droits humains(DDH) font face à beaucoup d’obstacles pour l’exécution de leurs activités.

Description du projet par la Directrice exécutive de l’IPBF, Wendyam Micheline Kaboré

Eu égard à ce tableau sombre peu réluisant, l’IPBF dans son combat pour le bien-être de la femme et de la jeune fille veut contribuer à l’amélioration de la situation de vie des filles et des femmes en situation de crise, également à l’endroit des femmes défenseures des droits humains(FDDH) dans ces 04 régions avec le projet « Réponse pour le Sahel ».

Pour la Directrice exécutive de l’IPBF,  madame Wendyam Micheline  Kaboré, « Afin de mener à bien ce projet à l’endroit de 400 femmes déplacées internes, il est nécessaire de s’appuyer sur les organisations partenaires de ces régions, disposant déjà d’une bonne compétence et d’une grande expérience dans la promotion et la défense des droits humains dans leurs zones d’interventions », a t-elle indiqué.

Les participants(es)

Les actions qui sont programmées dans le cadre du projet sont la création d’espaces sûrs, des endroits où les femmes et les filles pourront se retrouver pour s’exprimer, c’est-à-dire échanger, discuter, se confier à des personnes, à des experts qui seront sur place pour trouver des solutions. « Parce qu’il  n’y a pas toujours un cadre d’expression pour ces femmes pour dénoncer les différents cas de violences qu’elles subissent », a déclaré madame la directrice éxecutive.

Wendyam Micheline Kaboré  Directrice exécutive de l’IPBF.

Il est aussi  prévu la gestion des cas qui seront déclarés pour les référer aux structures habilitées pour qu’elles soient prises en charge efficacement. « D’où c’est tout un continuim », a t-elle expliqué.

En dehors des activités récréatives, elles peuvent mener des activités intellectuelles, comme des formations qui vont renforcer leurs connaissances. « Nous allons permettre qu’elles puissent bénéficier des renforcements de capacités, parce que ce n’est pas évident que le retour à l’école soit systématique », a t-elle laissé entendre.

Sur les questions d’autonomisation, ces  femmes PDI seront formées sur des métiers et des projets d’où elles seront soutenues, encadrées pour s’installer.

Participantes

Toujours dans le cadre du projet, des activités de sensibilisation sont initiées à l’endroit de la population d’accueil,  afin de les  prévenir contre les violences pour mieux les intégrer dans la société.

Un plaidoyer est envisagé à l’endroit des autorités décentralisées, des religieux et coutumiers pour toujours appuyer la prise en charge des personnes et surtout les femmes déplacées internes.

À l’endroit des défenseurs des droits humains(DDH), le projet va aborder la question du bien-être, qui est une question politique dans le cadre du travail féministe méné.

Des rencontres seront organisées avec des défenseurs des droits des femmes(DDF) pour discuter, créer des espaces de prise en charge psycho-social. Faciliter des actions de bien-être de tout ordre, avoir des sessions de dialogue autour des difficultés qu’elles rencontrent dans le cadre de leur travail, mais aussi les accompagner avec des soins qu’elles peuvent se procurer pour se soulager et vider leur esprit.

En ce qui concerne le volet autonomisation des femmes défenseures des droits humains(FDDH) c’est de permettre aux filles d’être formées, de bénéficier des kits, des ressources pour pouvoir s’installer et développer des activités économiques qui vont renforcer leurs capacités, a indiqué la Directrice exécutive de l’IPBF, Wendyam Micheline.

Notons que ce projet a été financé  par la Fondation pour une Société Juste (FJS), d’un coût de 750.000 Dollars, soit (75.000.000 FCFA) débuté en janvier 2023 prendra fin en juin 2024.

Kevin Sawadogo

FasoAmazone.net

 

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