L‘espace culturel Napam Beogo sis au quartier Gounghin de Ouagadougou, a servi de cadre le jeudi 01 juin 2023, à la cérémonie officielle de la dédicace du 4è livre, intitulé « La tragédie de l’or », et le 5è, « Le spectacle du mensonge », tous de l’auteur, monsieur Hamidou ZONGA. Le parrain Adama SIGUIRÉ, écrivain, de même que les nombreux invités tels l’ancien ministre de l’habitat, Mr Maurice BONANET et les amoureux de la littérature n’ont marchandé le déplacement pour soutenir l’auteur, et se procurer des livres.
« Le spectacle du mensonge », est le 5è livre, tout comme le 4è, « La tragédie de l’or », tous présentés officiellement ce jeudi 01 juin 2023 aux Hommes des médias. Ils coûtent respectivement 3800 Fcfa, et 3300FCFA, et sont disponibles dans les librairies de Ouaga, Bobo- Dioulasso, et autres.
« Le spectacle du mensonge » est subdivisé en 6 chapitres et 128 pages et chaque partie n’est que le prolongement de l’autre.
« Le spectacle du mensonge », est un livre dans lequel l’auteur Mr ZONGA Hamidou, parle du secteur foncier, la problématique du Burkina faso. Parce que le foncier est considéré comme une bombe à retardement, si bien que « moi je me dis que c’est une bombe déjà enclenchée », selon l’auteur. C’est un livre qui met en lumière toute la problématique liée à la politique foncière au Burkina Faso.
Pour l’auteur des individus politiques qui s’érigent en tant que promoteurs immobiliers pour brader les terres des villageois en toute inégalité, sans le respect de la loi, pour se faire de l’argent, a t-il dit.
Il parle également dans ce livre de la magouille liée à ce secteur. Quand il y’a des personnes qui ont un certain type de pouvoir. Pour lui, le foncier n’est pas seulement dans une seule localité, mais l’ensemble du territoire burkinabé qui est concerné.
Dans ce livre également on ne peut pas parler de la terre sans parler des traditions, et des cultures, « parce que ce sont des faits qui sont liés ». « Quand on parle des terres et traditions, on parle de la spiritualité ». Le livre met également en lumière l’importance pour les africains de comprendre leur culture, leur tradition, de les approprier, et de les définir, « pour nous redéfinir une nouvelle identité authentique de l’africain ». « Parce que l’africain semble être aujourd’hui le seul être perdu dans un monde dit de globalité », selon les propos de l’auteur.
Dans le contenu du livre, l’écrivain Zonga, partage des stratégies, des astuces de lutte pour permettre aux populations concerner par cette situation d’apprendre à s’organiser pour défendre leurs intérêts, pour défendre leurs localités, contre les prédateurs qui ne pensent seulement qu’à se faire de l’argent sur les dos de façon illégale.
« Ce qui est important que nous venons de souligner également, c’est qu’ à travers ce livre, nous ne disons pas que le développement est une bonne chose, parce que tout projet qu’il soit du foncier, c’est vraiment agrémenté le quotidien, il ya la vie des populations ». 
« Mais nous pensons que tout projet doit respecter les normes, c’est pourquoi dans ce livre qui parle du foncier qui constitue une réalité du Burkina, nous tirons sur la sonette d’alarme pour que le gouvernement comprenne la nécessité de mettre tout le monde sur l’écoute afin déclairer la lanterne des uns et des autres, afin que toute initiative liée au développement puisse profiter à tous », a déclaré l’auteur.
La tragédie de L’or est le quatrième(4è) livre de Mr Zonga. C’est un livre qui parle du secteur minier au Burkina Faso.
Ce secteur est la deuxième source d’emplois au Burkina Faso. C’est de l’orpaillage directement.
Dans ce livre également, il fait ressortir les crises à l’interne entre les orpailleurs et les industriels. Il ressort également les crises qui concernent les populations à la base et constate de façon impuissante l’extension des mines vers leurs terres cultivables.
Dans ce livre également il aborde la question de l’éducation qui se meurt dans les localités d’exploiteurs. « Parce qu’ une fois une mine est ouverte, c’est l’éducation qui perd vraiment toute sa noblesse.
« Les parents sont obligés de déscendre dans les trous avec les enfants. Quand c’est ainsi c’est tout l’avenir du pays qui se dessine mal « .
À travers « La tragédie de l’or », c’est l’évolution technologique liée à l’exportation minière qui est mise en lumière. « Parce que tout ne se fait plus avec les mêmes outils de travail ». Avec cette technologie, ce sont des grandes machines qui font le travail ».
L’exploitation minière, n’est pas un travail qui est permis à tout le monde. L’on n’a aujourd’hui cette perception d’un travail mystifié qui fait des autres aujourd’hui pour parler du secteur minier comme s’il faut être cultiver pour vraiment comprendre de quoi il s’agit ce manège.
Dans ce livre également « la tragédie de l’or », l’auteur Zonga n’exclut pas les conséquences liées à l’usage des substances pour faciliter l’extraction du minerais. Ces substances créent beaucoup de désagréments sur le sol, sur l’environnement, voire la pollution des eaux . « Nous partageons aussi des idées, des conseils, des stratégies, pour permettre aux populations de savoir comment s’organiser pour défendre leur intérêt, pas seulement se plaindre, mais se défendre pour ses intérêts.
L’exploitation d’une mine dure 20 ou 30 ans. Pour l’auteur le Burkina doit avoir une politique perceptible pour réfléchir réellement et comment nous devons travailler pour former des compétences au niveau national, « pour que la politique d’orientation des modalités pratiques d’exploitation de nos ressources puisse profiter à l’ensemble des populations, « parce qu’ aujourd’hui il faut que nous sachons comment avoir une politique à long terme, visionnaire, pour que le travail que nous faisons puisse profiter aux générations futures ». Pour lui, toute personne doit travailler pour être un vecteur de paix. Selon les conseils de l’écrivain Zonga.
Irène Soulama
Images photos Hamza J. Baptiste
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