Célébration des 60 ans de la TNB : « la jeune génération a besoin de repères » Mafarma SANOGO

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1963-2023, aujourd’hui, la télévision du Burkina Faso, a 60 ans. L’évènement a été célébré ce jour 2 novembre 2023, à Ouagadougou.  À cette occasion, nous avons rencontré Mafarma SANOGO, ancienne directrice qui nous donne ses impressions sur ce jubilé de diamant.

Mafarma SANOGO, journaliste, directrice de la Télévision nationale du Burkina (TNB), de 2004 à 2005, se dit être fière de participer à cette célébration des 60 ans de la télévision nationale. Elle garde de bons et  beaux souvenirs, après avoir passé un (01) an comme directrice à la tête de cette « chaîne au cœur des grands évènements », « c’est une grande fierté d’être là pour célébrer les 60 ans de la télévision nationale », a t’elle dit.

Je voulais rendre hommage à tous ces gens qui ont pensé à nous les aînés, les devanciers, « nous rappeler pour nous dire que nous sommes toujours utiles, et toujours ensemble ».
« Le travail se fait de nos jours dans un contexte extrêmement difficile, la jeune génération a besoin de repères, de conseils, ce qui nous arrive n’était pas prévisible, il n’y a pas un process pour pouvoir traiter et gérer l’information. Du jour au lendemain les choses peuvent changer, donc la jeune génération est invitée à se prêter aux conseils des aînés, à apprendre plus, à écouter plus, à être persévérante, être toujours humble. » « Être plus à l’écoute des pairs pour pouvoir avancer et utiliser cette arme qu’est la télévision que nos devanciers ont choisi pour le développement de ce pays pour pouvoir permettre à notre pays non seulement de recouvrer sa souveraineté mais aussi d’aller de l’avant », a conseillé madame SANOGO.

« Permettre aussi à tous les burkinabé de se retrouver de vivre ensemble d’être prospère, c’est une des missions de cette télévision. « Elle doit pouvoir nous unir ».

« Quant à nous les devanciers, nous serons toujours là à leur côté, être à l’écoute pour pouvoir mieux critiquer et renvoyer des retours pour que la télévision puisse mieux marcher ».

Comme nous l’avons dit, si nous sommes partis et que la maison reste debout, c’est qu’il y’a des travailleurs qui font le travail au quotidien de façon consciencieuse pour que la télévision puisse marcher. « Courage à tous ceux qui sont là et du courage à eux dans ce contexte particulièrement difficile ». Nous avons bon espoir, nous allons traverser ces moments de crise sécuritaire que notre pays traverse, de la meilleure des manières de se retrouver pour mieux célébrer de plus belle, a exhorté l’ancienne directrice de la TNB.

Kevin Sawadogo

FASOAMAZONE.NET

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