Ouagadougou: Awa Yé, l’Amazone de la grillade de poulet à l’ail

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Awa Yé l'Amazone en pleine grillade du poulet à l'ail

Mars, mois de la femme, Fasoamazone.net est allé ce 14 mars 2024, à la  rencontre de Awa Yé, l’Amazone de la grillade du poulet à l’ail à la cantine de l’aéroport de Ouagadougou. Découvrez la svp.

Awa vous invite à venir déguster son poulet à l’ail

La réputation du poulet à l’ail de dame Awa Yé, à la cantine de l’aéroport à Ouagadougou n’est plus à prouver. Ce lieu de restauration de la capitale accueille chaque jour de très nombreux consommateurs, clients,  eu égard en partie à la bonne grillade au bon goût de cette spécialiste.

Intéressons nous au fameux poulet flambé ou grillé avec sa délicieuse sauce à l’ail aussi nommé « poulet à l’ail de la cantine de l’aéroport ».

En pleine grillade

Awa YÉ, une jeune fille âgée de 25 ans, est la créatrice et la spécialiste de cette recette. Elle exerce ce métier depuis plus d’une dizaine d’années.

Pour la petite histoire, à l’âge de 12 ans, elle quitte son village natal pour rejoindre sa tante dans la capitale Ouagadougou. Très vite, elle s’intéresse à cet art et en fait son quotidien, « gagne pain ».

« Je reçois 100 à 400 commandes des client(es)s par jour. Chaque matin vers 05h00, je vais acheter les poulets locaux au marché de la cité An III. Je les nettoies et les conditionnes pour la journée. Je commence ensuite dès 09h00 les préparatifs sur place, c’est à dire à la cantine. Je vends le poulet à quatre mille francs (4000)fcfa/l’unité. »

En pleine cuisson des poulets à l’ail

La différence avec les autres grilleurs et restaurateurs(ices), c’est la qualité, le goût et surtout les mesures d’hygiène respectées et prises en compte, lors de la cuisson, « c’est ce que, les clients apprécient, en particulier. « Les soins et l’hygiène apportés à chaque commande ainsi que l’amabilité envers eux, nous attirent leur confiance », nous confie la restauratrice, Awa Yé.

En ce qui concerne son chiffre d’affaires, la jeune dame nous confie, qu’il dépend du marché ». » Des fois la commande est énorme, mais des fois aussi le marché est morose, sans oublier que le poulet local se fait de plus en plus rare dans nos marchés, aussi compte tenu de la situation sécuritaire, et de nombreux déplacements et abandons des éleveurs de leur zone.  » De nos jours c’est le poulet de chair qui abonde nos marchés. « Pourtant nos clients préfèrent le poulet naturel et local, pour son bon goût délicieux et digeste ». Nous dit -elle.

Awa Yé dans son restaurant

Pour terminer elle lance un appel aux autorités en charge de l’élevage de revoir la politique dans ce sens, privilégier l’élevage de la volaille, surtout du poulet local, (naturel) en quantité. C’est ce qui est beaucoup apprécié et consommé des burkinabé.

Doloma

Fasoamazone.net

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