Les fidèles musulmans observent depuis près maintenant une dizaine de jours, le jeûne de ramadan qui est le quatrième pilier de l’islam. Une période qui rime avec de petits commerces que sont la vente des dattes, des objets de piété des galettes entre autres. Fasoamazone.net, a effectué un tour sur le lieux de vente de galettes de dame Nafissatou Guiro, ce 20 mars 2024 à Ouagadougou dans le quartier Tampouy, aux environ de 17 heures.
En ce qui concerne la vente des galettes, Nafissatou Guiro, résidente de l’arrondissement 09, dans le quartier Tampouy vers l’axe Ouagadougou, route de Ouahigouya, la quarantaine bien sonnée en a fait sa principale source de revenus qu’elle exerce depuis plusieurs années.
C’est à l’aide d’une bouteille de gaz de 12kg et bien d’autres ustensiles de cuisine des bidons de 20 litres tous remplient d’eau, une table sur laquelle est déposée une grosse assiette contenant des galettes visiblement chaudes et appétissantes, un tabouret servant de quoi s’asseoir.
Nafissatou Guiro se fait épauler dans l’exercice de son métier qui la passionne avec deux filles élégantes, souriantes et dynamiques, sympathiques.
Obtenir cette friandise, c’est tout une chaîne nous confie cette dame. Tout commence par le lavage du riz où du petit mil pour débarrasser les grains de sable, s’en suit le séchage puis le moulage et le tout est enrobé de sucre et d’huile.
Les galettes, même si elles peuvent être payées et consommées par les musulmans où non. Elles peuvent être aussi utilisées pour des offrandes en cette période du mois de jeûne. Les galettes font parties des aliments recommandés pour une bonne rupture après plusieurs heures de privation d’eau et nourriture.
Justement à l’approche de la rupture, à 18heures, chez Nafissatou Guiro, l’affluence est perceptible. Pour honorer à sa religion, chacun veut se procurer des galettes pour sa rupture, des galettes faites à base du riz où de petit mil, au prix unitaire de 25f.
Si dans d’autres secteurs de commerce on se plaint de la morosité, chez dame Nafissatou le marché est satisfaisant. Elle arrive à tirer son épingle du jeux, « en tout cas, depuis que le jeûne de ramadan a commencé, le marché est devenu plus prospère et florissant, j’arrive à faire face à mes dépenses et celle de ma famille, à tirer du bénéfice ». « Je prie Dieu que ça soit ainsi jusqu’à la fin du jeûne et pour toujours », dit- elle.
Un bon médicament se vend seul dit un dicton bien connu. Nafissatou nous dit n’avoir pas être à mesure de nous expliquer pourquoi il ya de l’engouement autour de ses galettes.
Tout ce qu’elle sait, le commerce comme celui des galettes il faut prioriser la qualité et l’hygiène. Elle estime que l’affluence observée est certainement due de bouche à oreille de ses clients.
Pour plus tirer profit de son commerce en cette période propice du mois de ramadan Nafissatou Guiro souhaite que les prix des denrées de première nécessité comme le sucre et l’huile connaissent une réduction.
Souhaits et interpellations de dame Nafissatou
L’occasion fut belle pour Nafissatou Guiro de lancer un appel à toutes les vendeuses des galettes de la capitale, de se soucier de la santé de leurs client(es)s, en rejetant et en dénonçant les huiles frauduleuses où de qualité douteuse. Dans le cas contraire, elles seront qualifiées de commerçantes véreuses et friandes d’argent. Sinon elle jette un discrédit sur la vente des galettes et autres mets.
A toutes et tous les fidèles musulmans du Burkina, elle leurs souhaite un bon mois de jeûne.
Pascal K.