Le Syndicat national des commerçants du Burkina( SYNATCOMB), à travers son Secrétaire général(SG), monsieur Roch Donatien Nagalo, a animé une conférence de presse ce jour jeudi 18 avril 2024, à Ouagadougou. Ce face à face avec les femmes et hommes de médias concernait les accusations et les cas de détournements portés sur sa personne en octobre- novembre 2022, alors qu’il venait d’être nommé ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises. Après un procès remporté le 13 mars 2024 et qui l’a rétabli dans sa dignité contre ses accusateurs, il a tenu à donner la vraie information au publique. Voici sa déclaration.
Le 08 novembre 2022, je rendais ma démission du poste de Ministre du Développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, suite à des faits de dénonciation infondée dont vous avez certainement eu connaissance dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Touché dans mon honneur, j’ai porté l’affaire auprès du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou afin d’élucider la question. A l’appel, nous apprenions qu’une plainte avait été également déposée contre notre structure et notre personne.
Pour mieux trancher, nous nous sommes résolus de concert à laisser juger la plainte de ceux qui nous accusaient et laisser la nôtre en attente.
Après plusieurs mois d’audiences, le verdict qui a été rendu le 13 mars 2024 par la Justice est en notre faveur. Du reste, ce verdict vient conforter nos déclarations depuis le début de l’affaire, qui est que l’accusation portée à notre endroit relevait d’une malice politicienne.
Comme le dit l’adage: « le mensonge à beau courir, la vérité fini toujours par le rattraper ». Le verdict du procès a fait éclater la vérité qui a ainsi rattrapé le mensonge qui courait depuis plus d’une année, lavant ainsi notre honneur et partant, celui de notre structure.
Il était donc un devoir pour nous, de tenir cette conférence de presse et porter à la connaissance de l’opinion, le verdict du jugement rendu parce qu’elle a le droit de connaitre la vérité dans cette affaire montée de façon éhontée, juste pour le plaisir de nuire.
Cette rencontre est aussi l’occasion pour nous, de remercier l’ensemble de nos membres sincères qui ont tenu à la manifestation de la vérité et qui ont suivi le procès de bout en bout.
Nos membres le savent tous, l’existence de la structure date de 2015, les premiers responsables se sont investis matériellement et financièrement pour son fonctionnement.
Nous avons été surpris que de 2015 jusqu’à ma nomination en 2022, ceux qui nous ont accusés n’ont jamais remis en cause la confiance des membres à la structure et à ses premiers responsables.
C’est ainsi que des esprits malicieux ont attendu l’occasion qui nous avait été donnée de servir au plus haut sommet de notre pays et les intérêts des commerçants que nous défendons, pour déployer un tissu de mensonge visant à ternir notre image et celle de la structure que nous dirigeons. Un tel comportement relève de l’ignominie.
Sur le fond de la décision rendue, les juges ont trouvé que rien ne pouvait nous être reproché ; s’il devait y avoir des victimes dans cette affaire, nous serions les plus touchés parce que nous avons investi personnellement beaucoup de moyens matériels et financiers tout comme certains responsables de la structure.
Du point de vue de la forme, les juges ont trouvé l’affaire prescrite car elle date de 2015 ; néanmoins, ils ont ouvert les débats sur le fond et ont fait le constat que là aussi, il n’y avait rien à nous reprocher. Voilà ce que nous avons à dire concernant la décision de justice.
S’agissant de notre plainte de diffamation et de dénonciation calomnieuse, vous l’aurez compris, elle ne pouvait prospérer sans cette décision de relaxe préalable qui nous blanchit complétement.
La plainte reste pendante devant le juge. Nous attendons qu’il y ait une suite et nos avocats y travaillent.
Mais comme nous l’avons toujours dit haut et fort, nous sommes une structure qui rassemble et notre vision du développement est le développement pour tous. C’est pourquoi nous avons adhéré à l’idée de la création de la structure pour un développement inclusif et participatif. Ce faisant, nous ne pouvons être dans une posture de revanchard.
Nous voulons signifier par-là, que ceux contre qui nous avons porté plainte pour avoir trainer notre image ainsi que celle de notre structure dans la boue, doivent reconnaitre publiquement leur tort dans la mesure où c’est sur la place publique que nous avons été trainés par leurs accusations.
Ainsi, nous nous pardonnerons et nous pouvons à nouveau cheminer ensemble sur les chantiers du développement de notre chère patrie.
Cela nous dispenserait de la procédure de la plainte pendante devant la juridiction qui nous a relâchés, car elle deviendrait sans objet. C’est ce que nous attendons d’eux.
La rédaction