Malgré les campagnes de reboisements, les plantations d’arbres en saison pluvieuse chaque années par des volontaires, des personnes de bonnes volontés, des associations et structures étatiques, certaines de nos forêts dites classées à Ouagadougou de surcroît, et d’ailleurs à travers le Burkina Faso, meurent de leur propre mort, à cause de la dégradation, de l’action de l’homme; manque d’entretien; l’insalubrité, de sauvegarde; de protection; de sécurité; surveillance; etc. Il est temps d’alerter les acteurs publics, privés, en charge de l’environnement.

Ces forêts classées qui faisaient et qui font la fierté , le bonheur des riverains, sont laissées à elles mêmes au grand malheur des personnes malveillantes ou soient ignorantes, consciemment ou inconsciemment.

Les personnes censées de la valorisation de ces forêts dites classées sises dans les périphéries de la ville, sont abandonnées aux mains de certains prédateurs, des personnes soient disant chercher leur pitance quotidienne.

Ces derniers se livrent à des activités dévastatrices au su et au vu de tous. Au regard impuissant des acteurs en charge de la sauvegarde de l’environnement et de ces forêts. Ces derniers devraient aussi sonner sur la sonnette d’alarme afin de mettre fin à certaines pratiques, telles le décapage des états de surfaces, qui détruise le sol, avec le balayage du sable qui entraîne la terre, appauvrit le sol, etc. Sans compter la coupe abusive du bois, la divagation des animaux, les feux de brousse, etc, nos forêts se meurent.
Malgré certaines bonnes volontés, avec des actions sporadiques, occasionnelles, conjoncturelles, le mal et les mefaits démeurent jusque là au niveau de nos forêts.

Pourtant au Burkina Faso, il ya de nombreuses structures en charge des questions environnementales. Mais hélas. Peut être manque de coordination, d’informations. La politique à ce niveau est à revoir, sinon d’ici 2 ans ou moins, on ne parlera plus de forêt. D’où il faisait bon vivre en un clin d’oeil, de par la verdure, l’ombrage, la saveur, la nature, la fraîcheur, les cris et les nids des oiseaux, les classes promenades de nos scolaires et étudiants, bref les avantages sont énormes. Tout un patrimoine à sauvegarder. Si rien n’est fait , ces poumons verts dans la capitale des Hommes intègres, sont entrain de disparaitre au nez et à la barbe de tout un chacun.

N’est ce pas que c’est aussi le patriotisme!. La citoyenneté devrait aussi commencer par la aussi; c’est à dire la sauvegarde; sensibilisation, l’entretien; la protection; la valorisation, le rebousement de nos forêts, etc.

Ne dit- on pas que les arbres appellent la pluie!, nous protègent contre la poussière, nous procurent de l’ombre, nous procurent des fruits en toutes saisons; des légumes, des fleurs, des feuilles pour la cuisson des sauces; de par ses vertues médicinales; la pharmacopée par les plantes.

Ceci est un véritable remède pour guérir certaines de nos maladies, a conjurer les mauvais sorts, à réduire le gaz à effet de serre; accroîssent la résilience des populations surtout vulnérables; lutte contre la pauvrété, etc.

Eu égard à tous ces avantages et vertues que régorgent nos forêts, n’est -il pas temps avec un sursaut patriotique revoir le tir, les choses en face. Vivement que des actions rigoureuses soient entreprises pour protéger ces forêts.

Que ces Journées d’Engagement Patriotique et la Participation Citoyenne(JEPPC), instituées le 26 mars, et chaque 02 octobre de l’année, par le Premier ministre, Son Excellence, Dr Appolinaire Joachim Kyelem De Tambèla soient une réalité en concernent tous les burkinabé.
Nous sommes donc toutes et tous interpellés. Tout un chacun est interpellé a son niveau, surtout les acteurs du domaine de l’environnement( Eaux et forêts), pour mettre fin à ces pratiques néfastes, qui dégradent; dévalorisent; détruisent et tuent nos forêts. « Pour un Burkina vert en avant ».

Karen Ouedraogo