Autonomisation des femmes et leur implication dans la recherche de la paix : l’association Kamy affûte ses armes.

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L’association Kamy demande une implication réelle de la femme pour la recherche de la paix, elle milite aussi pour une autonomisation des femmes. Les membres de l’association l’ont fait savoir à travers une causerie éducative ce samedi 18 mai 2024, à Ouagadougou.

 

Basée au quartier Bonheur ville, c’est dans l’arrondissement six (6) de Ouagadougou, l’association Kamy puisque c’est d’elle qu’il s’agit à convier ses membres, une cinquantaine environ, des invitées et d’autres associations féminines pour une causerie éducative à son siège à Bonheur ville non loin de l’école Akili.

Les produits alimentaires naturels de l’association Kamy, en plus du café de Baobab,du beurre de noix de mangue, etc, mis en vente au contact 00226/61364303/ 00226/78020631

Prenant la parole la présidente de « l’association Kamy », a expliqué à l’assemblée, les champs d’action de l’association elle a aussi fait un bilan à mi-parcours des activités réalisées de l’association.

Comme domaine d’activité on retient que l’association œuvre pour la promotion des droits de la femme et la jeune fille.
Elle accompagne les orphelins dans leurs cursus scolaire à titre illustratif cette année scolaire 2023-2024 c’est cinq(05) élèves orphelins qui ont été parrainés.

La promotrice de Kamy, en pleine sensibilisation

L’un des combats de l’association c’est aussi la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

« La première richesse de l’homme c’est la santé « et sur ce point l’association Kamy est bien consciente. Ses membres sont formés sur l’hygiène surtout la promotion de la gestion de l’hygiène menstruelle. Sur ce point au moins 1500 femmes sont formées sur la confection des culottes hygiéniques et une bonne gestion des menstrues.

« Une femme émancipée est un trésor pour la nation et pour la démocratie « ,disait un penseur français, consciente que l’ignorance est un frein au développement l’association Kamy s’est lancée dans l’éducation notamment l’alphabétisation et c’est plus de 34 personnes de ses membres(toutes des femmes)qui ont été formée sur l’éducation non formelle.

Les participantes

Plusieurs femmes ont vu leur compétence renforcées sur des domaines d’activités, telles que la production des jus naturels, du café de baobab et le beurre de mangue (fait à base de la chaire où de la noix de la mangue) riche pour les cheveux et la peau.

L’objectif de la causerie c’était de voir comment impliquer la femme dans le processus de recherche de la paix et les échanges se sont centrés sur le thème « rôle de la femme et la jeune fille dans la construction de la paix ». Un thème bien mûri et favorablement accueilli par des participantes et d’invités qui ont formulé des recommandations et des propositions.

Salamata Siemdé, participante

C’est le cas de Siemdé Salamata, qui estime que la gravité de la situation exige la femme à ne pas être une observatrice mais une actrice dans le processus de recherche de la paix, « nous remercions notre présidente qui ne cesse de nous guider » à t’elle fait savoir avant de renchérir, qu’elle a beaucoup bénéficié des formations avec l’association Kamy.  « Moi qui vous parle et plusieurs femmes d’entre nous ici présentes la Maraîcher culture n’a plus un secret pour nous. Nous avons été outillées grâce à l’association. « à propos de la paix nous pensons aussi qu’il est de bon aloi que les femmes entrent dans la danse, pour proposer des solutions de sortie de crise », a t’elle souligné.

Kam Yéli Célne, présidente de Kamy

Pour la présidente de l’association Kamy madame Kam Yéli Céline la paix c’est un comportement et vous n’êtes pas sans savoir que dans cette insécurité ambiante c’est nous les femmes qui payons le plus lourd tribut « à t-elle martelé.

À travers cette causerie éducative j’attends » à ce que toutes les participantes adoptent des bons comportements dans leurs foyers respectifs en acceptant d’être pondérant, tolérant, aimable , savoir résoudre leurs différends dans la bonne manière sans offenser ni blesser son vis-à-vis par des propos ordurieux et révoltants. « je veux qu’elles soient des actrices de la communication non violente » à t-elle préconisé.

Cette causerie a vu la participation d’autres associations féminines ce fut le cas de la « fondation peniélle  » représentée par son responsable de communication Samira Yaméogo qui loue et apprécie positivement l’initiative de l’association Kamy.

Mme Yaméogo, responsable à la communication de la Fondation Pénielle

Une synergie d’action sur l’implication de la femme dans la recherche de paix est envisageable entre l’association Kamy et la « Fondation peniélle « qui, elle aussi milite pour le bien être de la veuve et l’orphelin, a laissé entendre madame Samira Yaméogo responsable de la communication à la fondation peniélle.

La situation économique nationale étant morose et que ce ne sont pas les femmes qui pourront facilement s’en sortir, l’association Kamy a invité « Graine Sarl », une structure de micro finance qui est un groupe d’accompagnement en investissement et en épargne d’entretenir avec les femmes sur comment faire prospérer leurs activités, faire des affaires, comment économiser (compte épargne, cauris d’or), comment contacter un crédit quel montant et surtout les conditions à remplir pour bénéficier le crédit et le mode de remboursement?.

Mme Delphine Pafadnam, agent, animatrice de la micro finance » GRAINE »

Delphine Pafadnam, agent de la micro finance du Groupe d’Accompagnement à l’Investissement et à l’Epargne (GRAINE), dans ses explications a pu convaincre les femmes de l’association Kamy que « le crédit n’est pas mauvais en soit, au contraire il les aide à être plus autonomes ».  « Vous savez, si la femme n’a pas l’argent elle devient agressive et nous on va pas leurs proposer des crédits qui se chiffre à des millions, nous allons les proposer des crédits commerciaux, facilement remboursables « a t-elle poursuivi.

Un conseil bien partagé par les membres de l’association qui entendent se concerter avant de donner une suite à la suggestion.

Logo de l’Association KAMY

L’association Kamy est une association féminine apolitique qui œuvre pour le bien être de la femme burkinabè.

Pascal K.

Images photos Hamza JB

FasoAmazone.net

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