Le Média en ligne Fasoamazone.net(www.fasoamazone.net) a initié une séance de formation en technique de Culture hors sol, sur le thème » Formation en culture hors sol( Jardin potager bio) ». Avec la collaboration des associations, « Femmes Unies pour un Développement Durable(AFUDD) et « Sini yelé », la 1ère édition s’est déroulée ce samedi 27 juillet 2024, au siège du journal, sise au quartier Bargho, à la sortie Est de Ouagadougou, dans la commune de Saaba.
Ce samedi 27 juillet 2024, près d’une cinquantaine(05), de personnes inscrites, en majorité des femmes venues de Ouaga, Gaoua et d’autres contrées du Burkina, ont vu leurs connaissances renforcées sur cette nouvelle méthode agricole qui est entrain de gagner du terrain au Burkina Faso. La Culture hors sol est une technique agricole qui se fait sans contact direct avec le sol, et aussi dans les ménages.
Pour la promotrice du média en ligne FasoAmazone.net, madame Cécile SIRIMA, l’objectif de cette formation est d’offrir aux femmes un cadre d’apprentissage permanent dans le domaine de la culture hors sol. Encourager la réalisation des jardins potagers Bio dans les ménages et domiciles au profit des femmes, « Promouvoir le « Produisons et Consommons local, naturel et Bio », » Planter utile », a t-elle indiqué.
Elle a traduit sa reconnaissance à l’ensemble de ces femmes de différentes structures associatives pour leur engagement.
Cette formation technique, a été assurée par Gaston SOULAMA, un expert en Agro-Ecologie, s’est déroulée en deux phases. Une phase théorique et une phase pratique.
Selon l’expert SOULAMA, ce type de culture peut se faire partout à domicile, il suffit seulement d’aménager un petit espace.
La culture hors sol ne demande pas un grand espace et est rentable avec peu d’efforts et d’investissement. On peut récolter des produits bio en quantité et en qualité » a-t-il déclaré.
Avec la culture hors sol, on peut produire le haricot vert, la tomate, l’oignon, le choux, les carottes, patates, l’oseille, épinards de l’aubergine, pommes de terre, etc, à tout moment dans l’année. 
Et cela en deux(02) techniques. Soit la semi directe (on enfuie la graine) dans son bac agricole ou le repiquage en plantant une plantule dans le bac agricole.
Les supports sont des seaux, des bidons, des cuvettes, des pneus des sacs vides usagés ou non. Ce qui est déconseillé, c’est l’utilisation de support en métal à cause de l’oxydation que ceux-ci peuvent générer.
Pour la Coordonnatrice de la Coalition Burkinabé des Défenseures des Droits Humains (CBDDH), madame Florence OUATTARA, marraine de cette séance de formation, « La culture hors sol permet de produire sain et de consommer sain, elle est une voie pour rendre disponible certains produits tout au long de l’année ».
« Cette technique agricole, permet de résoudre un temps soit peu, l’insuffisance où l’absence des terres cultivables pour les femmes », a t-elle expliqué’, avant de poursuivre que « c’est aussi une aubaine pour palier la pénurie de produits maraîchers causée par le déplacement de nombreux agriculteurs qui ont abandonné champs et jardins à cause de l’insécurité, a encouragé la marraine OUATTARA.
Il faut noter que cette séance de formation entre dans le cadre de la célébration des huit ans(08), de la création du journal en ligne FasoAmazone.net, qui a été porté sur les fonds baptismaux en octobre 2016.
Durant une demie journée, les participantes ont su comment concevoir son bac agricole, comment planter et semer et surtout, comment entretenir les jeunes plants jusqu’à la phase de récolte?
Notons que cette formation a été subventionnée par FasoAmazone.net, par participante. Au sortir de la formation les bénéficiaires à l’image de Octavie CONGO/TAPSOBA, professeur de lycées et collègues et présidente de l’association « Action des Femmes pour un Burkina Résilient(AFBR) », 
se sont montrées très heureuses d’apprendre des solutions pour faire face à la cherté et la rareté des légumes frais et fruits sur le marché.
« Je suis très heureuse d’avoir pu participer à cette 1ère édition de formation en culture hors sol ». « Je vais mettre en pratique tout ce que j’ai reçu ici comme connaissances avec le formateur, afin d’obtenir mon jardin potager chez moi », adéclaré madaame CONGO. 
Avant d’inviter tous ceux et toutes celles qui pourront initier ces types de formation, de ne pas hésiter, car cette pratique agricole permet de faire la promotion du bien être et d’améliorer le revenu des populations ».
Pascal K.
Images photos: Hamza Jean Baptiste
