Madame Adja Tiendrebeogo née Bounkoungou Oumou Koulsoum, a organisé une cérémonie, ce jeudi 03 août 2024 à son domicile, pour présenter son réssepicé lui autorisant d’exercer la médecine traditionnelle.
C’est sur décision numéro 2024-0791/NSHP/SG/ANRP portant autorisation d’exercer de la médecine traditionnelle,
que madame Adja Tiendrebeogo née Bounkoungou Oumou Koulsoum, plus connue sous le nom de Adja Bounkoungou de Zagtouli, a reçu son récepissé lui permettant d’exercer légalement son métier de médecine traditionnelle.
Basée dans l’arrondissement huit (8) de la commune de Ouagadougou à la sortie Ouest de la capitale , plus précisément dans le quartier Zagtouli, quemadame Adja Tiendrebeogo née Bounkoungou Oumou Koulsoum exerce le métier de la pharmacopée traditionnelle. Et cela depuis belle lurette.
Et c’est pour se conformer aux normes et textes en vigueur et être en phase des textes du ministère de la santé, qu’elle a entamé des démarches auprès des autorités sanitaires pour avoir cette autorisation.
Une autorisation qui réjouit le médecin chef du CMA de Boulmiougou docteur Emmanuel HARRO.
» Vous savez que la médecine traditionnelle et moderne sont deux secteurs qui se complètent, donc avoir une autorisation donnant lieu à exercer légalement le métier de médecine traditionnelle ,est une très bonne chose », se réjouit le MCD du CMA de Boulmiougou.
Et pour la guérisseuse cette autorisation va la permettre de mener à bien son activité. Elle invite ses collègues tradi -praticiens d’emboîter ses pas, pour obtenir eux aussi leur réssepicé, pour se conformer à la loi et exercer le métier de la médecine traditionnelle dans la légalité.
Présent à la cérémonie de présentation, l’ancien MCD du CMA de Boulmiougou et l’actuel directeur régional de la santé de la région des Cascades, monsieur Abdoul Aziz OUÉDRAOGO, se dit être fièr de la guérisseuse de Zagtouli. Pour lui, « ce récepissé va lui permettre de poursuivre son travail dans une parfaite conformité et légale ».
Dans son allocution, la guérisseuse de Zagtouli, salut la franche collaboration entre les acteurs de la médecine traditionnelle et ceux moderne. Elle souhaite qu’une telle collaboration se poursuive. « Et que chacun reste dans son champ de compétences, car c’est en cela qu’ils viendront à bout des maladies.
Pascal K