La coordination Nationale des Associations de veille citoyenne, ont tenu une marche de dénomination et de protestation contre le communiqué de l’inter-syndicale des magistrats, ce jeudi 22 Août 2024 à Ouagadougou.
A la place de la nation lieu de rassemblement, ils étaient des milliers les manifestants à répondre à l’appel des membres de la coordination Nationale des Associations de veille citoyenne ce jeudi 22 Août 2024.
Menus de pancarte, où on pourrait lire » a A-bas la justice pourrie, » ou » A -bas les magistrats corrompus » ou encore » Halte à la manipulation ».
Les manifestants ont rallié le tribunal de grande instance de Ouagadougou via la place de la nation.
Avec des drapeaux Russe, Malien et Nigérien, ces manifestants majoritairement jeunes, ne sont pas d’accord par rapport au communiqué de l’inter-syndicale des magistrats publié le 15 Août dernier. Un communiqué selon lequel le syndicat était contre la réquisition de leurs membres pour le front.
Comme annoncé dans leur dernier point de presse organisé le lundi 19 Août 2024,l les acteurs de la CNAVC, les « Wayignants » comme on les appelle condamnaient l’attitude des signataires de ce communiqué de l’intersyndicale des magistrats en l’occurrence.
Pour eux ce communiqué est inopportun, insensé et provocateur et risque de ternir l’image de la justice et les acteurs qui l’animent.
Ainsi membres, militants sympathisants de la CNAVC, guidés par leur propre agents de sécurité, et sous un œil attentif de la compagnie républicaine de sécurité CRS ont marqué leur courroux devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou.
A travers une lecture suivie d’une remise de lettre au responsable du tribunal de grande instance de Ouagadougou.
» Nous tenons aussi à les rappeler que la justice est au service de l’intérêt général et non le contraire.pour cela, nous voudrons que l’ensemble de vos collaborateurs comprennent, qu’un « non » à l’appel de la nation est aujourd’hui impardonnable et incompréhensible.
Au contraire, il appartiendra à chacun de saisir cette opportunité pour graver leur nom dans les annales de l’histoire du « burkindlim », clame Ghislain Dabiré et ses camarades.
Pascal K.